Le 22 septembre dernier, le président de l’Union pour la République et la démocratie (Urd) chef de l’opposition était l’invité du tout premier numéro de l’émission « veillée au bord du fleuve djoliba ». Cette émission présentée par Gabriel Magma Konaté comprenait deux parties. La première partie était consacrée à l’œuvre « De belles années au service de l’intégration régionale » écrit par Soumaïla Cissé et la deuxième partie s’est focalisée sur la vie politique, économique, sociale et culturelle du Mali. Et compte tenue de la situation sécuritaire très difficile que traverse le Mali, le chef de file de l’opposition a insisté sur la tenue des concertations nationales car selon lui, le pays est bloqué. «Il y a un déficit de dialogue au Mali, dans un pays comme le Mali bâti sur le dialogue, sur la discussion, c’est étonnant qu’on n’arrive pas à avoir ce dialogue, qu’on n’arrive pas à dire au gouvernement, à faire comprendre au gouvernement que c’est indispensable parce tout simplement le pays est bloqué », a indiqué Cissé.
Concernant la première partie de l’émission, l’honorable Soumaïla Cissé, a fait savoir que l’Uemoa a été crée le 10 janvier 1994, et l’une des causes profondes de la création de cette organisation est de faire face à l’économie sous régionale. « S’il n’y avait pas la Cedeao, l’Uemoa, la balkanisation allait être beaucoup poussée », a-t-il dit.
S’agissant la deuxième partie de l’émission à savoir la vie politique, économique sociale et culturelle du Mali, Soumaïla Cissé a invité les gouvernants à laisser l’opposition parler, de critiquer, idem pour la presse pour le bien de la démocratie. A l’en croire, le parlement doit refléter la typologie du Mali. « La société civile, la majorité et l’opposition doivent jouer leurs rôles », a souligné l’invité de Gabriel Magma Konaté. Concernant l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger, le président de l’Urd a précisé que cet accord n’est pas bien expliqué. Avant d’ajouter que le nord échappe à l’Etat. «Nous avons vu que les signataires importants de l’accord sont aujourd’hui en train de se battre, c’est pourquoi, nous demandons qu’il y ait des concertations élargies… il y a un déficit de dialogue au Mali, dans un pays comme le Mali bâti sur le dialogue, sur la discussion, c’est étonnant qu’on arrive pas à avoir ce dialogue, qu’on n’arrive pas dire au gouvernement, à faire comprendre au gouvernement que c’est indispensable parce tout simplement le pays est bloqué. Je crois que vous en convenez avec moi aujourd’hui que le pays est bloqué », a martelé Soumaïla Cissé. Pour le développement de l’économie malienne, Soumi a mis l’accent sur trois piliers qui, selon lui, permettront de mettre l’économie malienne en avant. Il s’agit de l’éducation et la culture ; la technologie ; et enfin la gouvernance. Par ailleurs, l’honorable Cissé a évoqué six éléments que le Mali doit valoriser afin de booster son économie. C’est éléments sont entre autres : le coton, l’office du Niger, les mines, l’élevage, le tourisme et les ressources humaines.
Aguibou Sogodogo
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