De par les responsabilités conférées aux élus communaux, ces derniers ont organisé hier une rencontre intitulée : « Débat communal » dans le but de jouer pleinement leur partition pour le retour rapide de la paix dans les zones occupées, mais aussi dans les discussions et concertations qui permettrons de rebâtir un Mali nouveau, a expliqué M. Bah. Il a ajouté que dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route de la transition et des recommandations du forum de novembre 2012, que les APL en parfaite collaboration avec la direction générale des collectivités (DGCT) ont élaboré un plan d’action d’urgence pour une sortie de crise définitive.
Il a dévoilé les axes de ce plan d’urgence qui se résume à promouvoir le dialogue pour l’instauration d’un climat de paix, de cohésion sociale et de consolidation de l’unité nationale et la relance des activités communales dans les zones directement touchées.
Pour contribuer à la mise en œuvre de ce plan d’action initié par les APL et la DGCT, la Coopération allemande envisage d’appuyer la mise en œuvre de débats communaux avec l’ambition de relever les défis suivants : favoriser et encourager le dialogue, la compréhension mutuelle entre les habitants ainsi que le pardon ; identifier et analyser les causes profondes de la crise ; faire converger les initiatives locales de sortie de crise autour de projets concrets de développement.
Selon Adama Sissouma, directeur général des collectivités territoriales, la démarche du débat communal s’inspire de la méthodologie et des outils éprouvés dans le cadre de l’appui technique aux collectivités territoriales en matière de planification de résolution de conflits, d’animation du débat public, etc. « Elle prévoit beaucoup d’interactions entre les communautés et les communes », a-t-il ajouté.
Il a conclu que « cette démarche s’effectue sous la maîtrise d’ouvrage de la commune. Le portage par les communes du processus de dialogue renforce la collectivité entant qu’institution démocratique et confirme son rôle de garant de la cohésion sociale, de pourvoyeur de services publique ainsi que de maitre d’ouvrage du développement, à travers un partenariat fécond avec les services déconcentrés de l’Etat ».
Maliki Diallo, stagiaire
L’indicateur Renouveau 2013-08-23 08:34:49