Le président du Togo, Faure GNASSINGBE, suite à la sollicitation des autorités maliennes, a accepté d’être le médiateur dans la crise politique que traverse notre pays. L’information est partagée par son ministre des affaires étrangères de la coopération internationale, Robert DUSSEY.
« Je vous le confirme. Le président Faure GNASSINGBE et le gouvernement togolais sont prêts à faciliter un dialogue fructueux entre le Mali et la communauté internationale », a écrit sur son compte Twitter le ministre des Affaires étrangères du Togo, Robert DUSSEY.
Le post est la réponse à la sollicitation demandée par les autorités de la Transition de notre pays qui a souhaité que le président du Togo puisse « faciliter le dialogue avec les acteurs régionaux et plus largement le dialogue » entre le Mali avec l’ensemble de la communauté internationale pour trouver un compromis de sortie de crise.
Cette demande intervient alors que le processus du dialogue entre le Mali et la communauté internationale semble être rompu à cause des désaccords sur la durée de la nouvelle phase de la Transition. Si la CEDEAO est pour un délai de 16 mois maximum, le gouvernement quant à lui s’est donné 24 mois incompressibles pour la nouvelle phase.
Pendant ce temps, les conséquences de l’embargo continuent de faire des effets sur l’économie de l’espace CEDEAO, situation exacerbée également par la guerre en Ukraine.
Le choix du Togo par le Mali peut s’expliquer par l’implication de Faure GNASSINGBE où il a toujours appelé dès le début de la crise malienne à une résolution du problème par le dialogue et la concertation entre les acteurs politiques du Mali confronté également à l’insécurité permanente avec des attaques terroristes tout comme certains pays de la sous-région.
PAR SB
SOURCE :INFOS MATIN