Le vote pourrait avoir lieu le 28 juillet, avec un second tour en août. Le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, a assuré hier mardi au siège de l’Union européenne à Bruxelles qu’il « ferait tout » pour que l’élection présidentielle, réclamée par la communauté internationale, débute le 28 juillet.
D’ici là, la situation devra s’améliorer sur le terrain, en particulier à Kidal, tenu par les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Le gouvernement a laissé à ces derniers jusqu’à la mi-mai pour remettre le contrôle de la localité à l’armée nationale.
De l’avis d’un diplomate français, l’idéal à Kidal serait un « redéploiement de l’administration et de l’armée malienne sans affrontement, dans le cadre de discussions ». François Hollande et son homologue du Niger, Mahamadou Issoufou, ont insisté la semaine dernière sur l’organisation d’un vote « sur tout le territoire malien ».
« Aucune fraction du Mali ne doit être privée de la possibilité d’organiser le scrutin », a ajouté le chef de l’Etat français, qui recevra le président malien vendredi à l’Elysée. Pour un diplomate parisien, « des élections qui ne se tiendraient pas sur l’ensemble du territoire, c’est alimenter l’idée d’une partition du territoire malien. Ce n’est pas du tout ce que nous voulons, ni les Maliens d’ailleurs ».
Abdoulaye Diakité
L’ Indicateur Du Renouveau 2013-05-152013-05-15 02:07:40