Le but de ce sommet sera de consolider les progrès accomplis depuis la tournée du président américain en Afrique, l’année dernière. Il entre dans le cadre de l’attention particulière que porte le gouvernement américain au commerce et à l’investissement avec l’Afrique et va mettre en relief l’attachement des États-Unis à la sécurité du continent à son développement démocratique et à sa population, selon le même communiqué. En prélude à cet important sommet, l’ambassade des Etats-Unis à Bamako a organisé hier une conférence de presse virtuelle sur l’aperçu du « Sommet des leaders africains ».
Pendant le Sommet, des rencontres seront organisées avec une cinquantaine de chefs d’État ou de gouvernement africains ainsi que, toute un éventail de représentants de la société civile et des milieux d’affaires américains et africains, de jeunes leaders africains et des membres du Congrès. La présence de tant de dirigeants africains dans la capitale américaine fournit une occasion historique de resserrer les liens avec entre l’Afrique et les Etats-Unis.
L’U.S.-Africa Business Forum fera partie du Sommet. Le département du Commerce des États-Unis et les Bloomberg Philanthropies co-parraineront le premier « U.S.-Africa Business Forum » (Forum d’affaires États-Unis-Afrique) qui portera sur les possibilités de commerce et d’investissement sur le continent. La secrétaire américaine au Commerce, Mme Penny Pritzner, avait annoncé la tenue de ce forum en s’adressant à un groupe de leaders du milieu d’affaires à Lagos, au Nigeria, le 21 mai.
Mme Pritzner et l’ancien maire de New York, Michael Bloomberg, co-présideront le forum et Barack Obama y sera le conférencier principal, selon un communiqué de presse du département du Commerce.
Ce forum d’un jour prévu à Washington intensifiera les efforts visant à renforcer les relations commerciales et financières entre les États-Unis et l’Afrique. Il portera principalement sur la participation du secteur privé américain dans divers domaines en Afrique, notamment au niveau de la finance et des investissements de capitaux, des infrastructures, de l’agriculture, des biens aux consommateurs et des technologies de l’information et de la communication. Il réunira des chefs d’État et des cadres d’entreprises des deux rives de l’Atlantique pour des discussions sur les réussites et les solutions qui permettent un meilleur accès au commerce et aux investissements en Afrique.
Le président Obama participera également à des discussions avec des PDG et des leaders gouvernementaux des États-Unis et d’Afrique.
« Les possibilités qui s’offrent aux États-Unis et à l’Afrique de travailler en synergie pour réaliser la prospérité mutuelle de nos pays et de nos populations se multiplient, a jugé Mme Pritzner dans le communiqué de presse. L’Afrique abrite sept des dix économies à la croissance la plus rapide dans le monde ; la classe moyenne s’élargit sur le continent ; et le potentiel est là pour les entreprises américaines de vendre leurs biens et services et de mobiliser leur savoir-faire pour aider les pays africains à atteindre leurs objectifs du développement ».
Michael Bloomberg, le fondateur des Bloomberg Philanthropies, a déclaré : « Nous partageons l’engagement profond du gouvernement [Obama] en faveur du continent. On a beaucoup d’optimisme pour l’avenir maintenant que l’Afrique joue un rôle de plus en plus central dans les affaires mondiales et le commerce international ».
« Des communautés d’affaires dynamiques et transparentes, connectées à l’économie mondiale, sont essentielles pour l’avenir de l’Afrique, a poursuivi Bloomberg. Ce forum et ce sommet s’inscrivent dans le droit fil de cet engagement en faveur de l’avenir de l’Afrique et se révèleront des plus importants pour bâtir un avenir meilleur et plus sûr pour le continent, tant sur le plan économique que politique ».
L’U.S.-Africa Leaders Summit réunira des délégations de plus de 45 pays d’Afrique subsaharienne et du Maghreb qui discuteront de dossiers régionaux relatifs à l’économie, à la politique et au développement, et s’attacheront à forger des liens transatlantiques plus étroits ainsi qu’à examiner différentes manières de collaborer globalement pour donner libre cours à la croissance et aux possibilités économiques.
A. DIARRA
Essor.ml 2014-08-01 04:32:45