Le sommet était consacré à l’agriculture et à la sécurité alimentaire, mais aussi à la mise en place d’une force d’intervention africaine. Des rencontres sur le NEPAD et le mécanisme d’évaluation par les pairs (MAEP) se sont également tenues en marge dans la capitale éthiopienne.
Très sollicité par ses pairs, le président Ibrahim Boubacar Keïta a eu plusieurs entretiens bilatéraux lors de cette première visite à l’Union Africaine en tant que Chef de l’Etat, notamment avec ses homologues Idriss Déby du Tchad, Macky Sall du Sénégal, Jacob Zuma de l’Afrique du Sud, ou encore Goodluck Jonathan du Nigeria. Les uns et les autres ont invité le Président Keita à se rendre dans leur pays respectif, dans le cadre du renforcement de la coopération entre les Etats.
Avec la présidente de la Commission de l’Union africaine, Madame Kosazana Dlamini Zuma, et le Vice secrétaire général de l’ONU, Monsieur Jan Eliasson, Ibrahim Boubacar Keïta a salué la solidarité et les efforts de la Communauté internationale pour la libération du Mali, et son accompagnement pour le retour de la démocratie dans son pays.
Lors de l’entretien avec la sous-secrétaire d’Etat américaine chargée des affaires africaines, Madame Linda Thonmas Greenfield, le président malien a remercié les Etats-Unis d’Amérique pour la réintégration du Mali dans l’AGOA, et a salué l’initiative du Président Obama d’organiser un sommet USA-Afrique consacré à l’investissement à Washington, en août 2014.
Avec tous ses interlocuteurs, il a été aussi question de l’évolution du processus de paix au Mali. Le Président de la République a saisi l’occasion pour faire le point sur les efforts entrepris par son gouvernement, notamment l’organisation des Etats Généraux de la décentralisation et des Assises nationales sur le Nord, mais aussi les mesures de confiance dans le cadre de l’Accord de Ouagadougou.
Le Président de la République a réaffirmé son engagement personnel ainsi que celui de son gouvernement à tout mettre en œuvre pour conduire le processus de paix à travers un dialogue inclusif : « nous sommes condamnés à cheminer ensemble pour la paix et la stabilité indispensable au développement », a t-il rappelé. Il a également martelé les limites du dialogue : « pas d’indépendance, pas d’autonomie, tout le reste est négociable. »
Présidence de la République du Mali
SOURCE: Autre Presse du 2 fév 2014.