Il s’agit par conséquent de rétablir la paix mais aussi d’accompagner la réforme des secteurs de sécurité et d’accompagner la transition dans la préparation des élections, en principe prévues pour le premier semestre 2015, au plus tard.
Alpha Condé a présenté cette décision comme si elle allait de soi. En réalité, il n’était pas du tout acquis que le CPS de l’Union africaine donne son feu vert à des casques bleus dès ce soir. Plusieurs pays d’Afrique centrale avaient en effet exprimé des réserves, surtout ceux qui fournissent des troupes à la Misca, excepté le Cameroun.
Aussi, dans les couloirs de l’Union africaine, les diplomates occidentaux et onusiens ont insisté toute la journée pour lever ce qu’ils considéraient être un malentendu. « Il ne s’agit en rien d’un désaveu pour la Misca », a expliqué l’un d’eux.
Ces derniers jours, il semblerait qu’il y ait une inflexion du côté des ministres africains en faveur d’un déploiement en Centrafrique, réclamé par la France. Il faudra d’abord que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, publie, en principe fin février, un rapport sur le dossier et qu’une résolution soit adoptée.
RFI 2014-01-29