Sinon elles y sont déjà avec les coupures intempestives d’électricité. Si l’on devait en croire aux incantations du Premier ministre Cheick Modibo Diarra, le gouvernement aurait pu rapidement faire face et atténuer l’impact sur les populations en remédiant à cette hausse qui s’annonce. Pour le moment, la réalité est là en face. En tout cas au niveau du prix de vente de l’électricité, le président ATT a consenti à deux baisses de 10 % et 8 %, respectivement en 2003 et en 2004, pour atténuer la peine des populations, même s’il y a eu une hausse de 4 % en 2009.
Sommes-nous réellement en face d’une hausse des prix sur nos factures d’électricité ? Lors des la 28e session ordinaire de son Conseil d’administration le 18 septembre, le président du Conseil d’Administration (PCA) de l’EDM, Ousmane Issoufi Maïga, a indiqué que les coûts de l’ensemble des facteurs de production ont considérablement augmenté. Et que « par conséquent, la société produit à perte et il devient impérieux et urgent de revoir le niveau des tarifs ». Il n’y a plus qu’à attendre la décision fatidique de l’augmentation sur nos factures. D’autres difficultés s’annoncent avec le déficit ou la cherté du gaz butane. A moins qu’on ne veuille croire au tout puissant Premier ministre qui refuse de démissionner et qui reste : « j’y suis j’y reste ». Attendons de voir s’il est le vrai.
B. Daou
Le Républicain 20/09/2012