Le collectif des associations membres de la plateforme « An té A bana » a tenu samedi un meeting à la Pyramide du souvenir. Au cours de cette manifestation, premier du genre depuis le retrait du projet de révision constitutionnelle, il a dénoncé la gestion actuelle du pouvoir.
La Plateforme « An té A bana » a renoué ce samedi avec les manifestations. Au cours d’un meeting à la Pyramide de souvenir de Bamako, les leaders du regroupement ont dénoncé la gestion actuelle du pouvoir et se sont exprimé sur les prochaines élections, l’insécurité dans le pays, la mauvaise gouvernance.
L’un des porte-paroles, Ibrahim Kébé, a justifié la tenue du meeting parce que le régime peine à assurer la sécurité dans le pays. Se considérant désormais comme une force de pression, M. Kébé a soutenu que la Plateforme se doit d’agir.
« La gestion actuelle du pays crée des problèmes au lieu de donner des solutions. La crise au Mali relève d’une question de volonté. Je n’imagine pas que le gouvernement ait cette volonté. Après le combat gagné sur la révision constitutionnelle, on doit veiller sur la gestion de façon générale du pays », a-t-il déclaré.
M. Kébé s’est dit favorable au report des prochaines élections régionales si les conditions de transparence, de sécurité et de légalité de leur tenue ne sont pas garanties. Aussi, estimera-t-il qu’il y a des questions préalables auxquelles le régime doit répondre avant de tenir ces élections annoncées pour le 17 décembre. Il s’agit notamment de l’audit du fichier électoral.
T. S.
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