L’ouverture des travaux était présidée par le Pr Moussa Kanté, représentant du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. La CNELA est la voie nationale d’évaluation des enseignants du supérieur par leurs pairs ou la promotion du personnel enseignant de l’enseignement supérieur. Lancée en 2007 par les autorités, la session de 2012 examinera 65 dossiers de candidature pour l’inscription sur les listes d’aptitude aux fonctions de maître assistant, de maître de conférences ou de professeur. Pr Salif Berthé, Recteur de l’Usjpb, non moins président de la Cnela 2012, a dit que la tenue de cette session ordinaire avec plus d’une soixantaine de dossiers de candidature à examiner, toutes disciplines confondues, dénote que l’enseignement supérieur du Mali est sur la voie de la pérennisation de son système interne d’évaluation des enseignants.
Ce qui traduit selon lui une prise de conscience des enseignants à se soumettre à une évaluation qu’elle soit par la voie du Cames (Conseil africain malgache pour l’enseignement supérieur) ou de la Cnela pour mériter une promotion. « Ce qui mérite d’être encouragé », a fait savoir le recteur Berthé. Les précédentes sessions de la Cnela, a dit le président du Cnela 2012, tenues régulièrement dans la transparence et avec professionnalisme, démontre que notre voie nationale d’évaluation et de promotion d’enseignants est sur le chemin de sa pérennisation et que sa crédibilité ne fait aucun doute.
Salif Berthé a invité ses pairs de mener une réflexion et d’élaborer les textes règlementaires pour prendre en charge la gestion future de leur instrument commun d’évaluation de promotion des enseignants. « Lors de cette session, vous devez mesurer le chemin parcouru depuis 2007, année de la première session ordinaire et de stigmatiser les forces et les faiblesses de notre système d’évaluation de promotion de nos enseignants. Ceci est important car notre système est perfectible et à ce titre, des mesures correctrices doivent être prises pour améliorer le système », a souligné Moussa Kanté.
Il a remercié les uns et les autres d’avoir accepté de se soumettre à cette épreuve et d’emprunter cette voie. « La pérennisation de celle-ci et sa crédibilité sur le plan national, sous régional, exigent de tous les acteurs, rigueur et engagement mais aussi acceptation de la totalité des règles du jeu », a conclu le Pr Moussa Kanté. Rappelons que de sa mise en place à aujourd’hui, la Cnela a enregistré 218 dossiers de candidature parmi lesquels 105 candidats ont été inscrits sur les listes d’aptitude aux fonctions de maître assistant, de conférence et de professeur.
Hadama B. Fofana
Le Républicain Mali 18/12/2012