Les élections, rappelle le Sous-secrétaire Adjoint chargé des Affaires africaines, Mickael Pelletier, doivent être conjointement menées avec les autres plans à savoir : la poursuite des actions humanitaires, l’engagement des négociations et la préparation d’une l’intervention militaire. Que faire pour organiser d’élections crédibles libres et transparentes ? Pour M Pelletier, c’est aux Maliens d’en discuter et de prendre les dispositions nécessaires pour y parvenir. Mais eux, les électeurs se trouvant dans les camps de déplacés, peuvent avoir accès aux bureaux de vote le jour des votes. Il félicite déjà la Cédéao qui soutient la tenue d’élections en 2013 dans laquelle les Etats et d’autres partenaires joueront leur partition. Si les Etats unis ont rompu toute coopération avec le Mali suite au coup d’Etat du 22 mars, ils sont restés sur le terrain pour des actions humanitaires. Parlant de la situation au nord, ce Haut fonctionnaire, estime qu’il faut éviter l’amalgame.
Pour lui dans la stratégie d’intervention militaire dont il est question, les autres groupes qui ne remettent pas en cause l’intégrité territoriale ne doivent pas être confondus à ceux qui se illustrés par des actes terroristes et des exactions de tous genres. Faut-il rappeler que les groupes armés au Nord ont tous commis d’exactions avec son corollaire de milliers de déplacés et de cas d’amputations. Pire, ils sont tous en connexion, c’est pourquoi, MNLA et Ançar Eddine, ont du mal à se démarquer des autres groupes terroristes tels Mujao et Aqmi. Ce qui n’est certainement pas cerné par les Etats unis et d’autres partenaires du Mali pour la sortie de crise. Nous y reviendrons dans nos éditions futures.
Markatié Daou
L’Indicateur Du Renouveau 14/12/2012