Il n’y a pas de principe sans exception ni de lumière sans ombre, pour preuve qu’un parti politique organise une conférence de presse sans pour autant évoquer de la politique. Le conférencier Hamed Diané Séméga a fait savoir que cette conférence est initiée pour uniquement parler la situation sécuritaire au nord-Mali. Le conférencier a indiqué que les Maliens doivent se conformer à la devise du Mali « Un peuple-un but-une foi » et ne pas faire l’amalgame. A ses dires, la force du Mali réside dans sa diversité. Il invite les Maliens à s’unir car l’union fait la force. « Il y a des militaires arabes qui tombent sous les bombes de ces agresseurs mais il y a aussi des frères touareg qui sont engagés dans ces batailles », a dit Hamed Diané Séméga. Il a souligné que l’objectif du Pdes est de consolider et de pérenniser les acquis démocratiques du Mali.
A l’en croire, ce qui est entrepris au nord n’est autre chose qu’une agression avec des facettes multiformes. Il a signalé que le Pdes a pris la décision de soutenir sans faille les actions du président de la République, du gouvernement et des forces de défense et de sécurité du Mali qui s’acquittent de leur devoir avec honneur et dignité.
Pour cela, le Pdes leur apporte une première contribution financière de dix (10) millions de FCFA. « On nous a imposé une guerre qui n’est pas la nôtre.
La seule guerre pour le Mali c’est celle contre le sous développement. La bataille de notre armée est la bataille de l’unité et l’intégrité du Mali », a-t-il dit. Selon lui, la dégradation de la situation sécuritaire au Nord, caractérisée par la multiplication des attaques de groupes terroristes et de bandits armés, constitue aujourd’hui une grande préoccupation pour l’ensemble du Mali. « La position de notre parti sur la question est claire : toute la classe politique malienne, tous les Maliens, doivent soutenir l’action menée par le gouvernement pour ramener la paix et la quiétude », a-t-il martelé.
Il a condamné les crimes commis à Tessalit, Ag El Hock, Menaka et Niafunké. Le conférencier a rappelé la responsabilité particulière de la communauté internationale sur la question, eu égard aux insuffisances criardes qui ont prévalu à la gestion du conflit Libyen, dont le Mali ressent douloureusement aujourd’hui les contrecoups. Il a fait croire que le 8 juin 2012 démontrera la démocratie exemplaire du Mali car tout est mis en œuvre pour la tenue et le bon déroulement des élections. La stigmatisation est la chose la plus dangereuse dans ce conflit. Il est important que la population fasse preuve de cohésion, de vigilance et de sérénité. L’agenda de notre parti est la défense du Mali, l’unité et la paix. Car sans la paix, il n’y’a pas de démocratie, sans la démocratie, il n’y’a pas de progrès », a-t-il conclu.
Aguibou Sogodogo
Le Républuicain Mali 03/02/2012