Soucieux de l’avenir d’un Mali plongé dans une crise multiforme, le FDR ne veut pas assister le pays aller à vau l’eau. C’est pourquoi, dans un mémorandum adressé à la Cédéao, l’UE, à la Francophonie et à l’Union africaine, aux Nations unies.., il a attiré l’attention de la communauté internationale sur la situation au Mali. Une situation qui, dit-il, est marqué des manœuvres politiciennes du chef du gouvernement de transition, Cheick Modibo Diarra, l’impréparation de l’armée face à la mission de reconquête du territoire occupé, les violations des droits de l’homme, l’interférence de l’ex junte dans les affaires publiques, etc.
Dans son mémorandum, le FDR indique que « sept mois après le coup d’Etat, malgré les efforts de la Cédéao, la situation au Mali est loin d’être normalisée comme certains acteurs nationaux, régionaux et internationaux tentent de le faire croire ».
Pour le front anti putsch, « si des progrès significatifs ont été accomplis dans la résolution de la crise politique et institutionnelle, force est de reconnaître que les sept derniers mois ont été émaillés d’atteintes aux droits de l’homme, d’interférences répétées de la junte dans la gestion des affaires publiques et d’une gestion partisane de la Transition qui par définition devrait être neutre.
Lisez un extrait de ce document des groupes anti-putsch composé des principaux partis politiques représentés à l’Assemblée nationale du Mali (120 députés sur 147),et plusieurs autres partis extraparlementaires, l’UNTM (la principale centrale syndicale), le Conseil national de la jeunesse (CNJ), principale organisation de la jeunesse, trois principales organisations de femmes du Mali (APDF, Fénacof, AESF).
L’ Indicateur Du Renouveau 23/10/2012