SITUATION DE LA DIALYSE AU CHU DU POINT-G Les dialysés sollicitent le soutien du président IBK

Pour informer l’opinion nationale sur la situation des dialysés au Mali, l’Association Malienne des Insuffisants Rénaux (AMADIR) a organisé une conférence le mardi 1er novembre devant le Centre de dialyse dans l’enceinte du CHU de Point G. Elle était animée par le Pr Ibrahima Dembélé, président de l’association.
Selon le conférencier, la dialyse recule au Mali. C’est pourquoi, les dialysés, par la voix de leur président, ont sollicité le soutien du président de la République, IBK.
Le conférencier a rappelé que dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de santé, le Mali a développé en quelques années le secteur de l’insuffisance rénale. Selon lui, le budget de la dialyse est passé du simple au double. À cet effet, il a reconnu et salué les efforts du pouvoir public et surtout ceux du département de la santé.
Nonobstant cet effort, selon lui, un certain nombre de difficultés persistent et l’AMADIR se fait le devoir de proposer au pouvoir public des solutions et des pistes de réflexions. D’autant que, selon lui, tous les malades n’ont pas accès à la dialyse. « Il existe encore plusieurs malades qui n’ont aucun espoir d’être dialysé un jour. Cette situation conduit directement au décès de ceux-ci». Cette condition déplorable a poussé les responsables de l’AMADIR à solliciter un partenariat public-privé afin d’élargir le cercle de la dialyse à d’autres centres comme Mali Gavardo, Badial et le centre Indo-malien.
Le CHU du Point G dispose de 34 générateurs pour dialyser plus de 300 malades deux fois par semaine chacun. Face à cette situation, l’AMADIR sollicite du président IBK l’achat de 50 générateurs pour enfin marquer la différence depuis l’indépendance du Mali à nos jours.
Selon le président, la dialyse coûte aujourd’hui 2500F CFA. Dans le cadre de la politique de solidarité prônée par le président IBK, l’AMADIR demande la gratuité pure et simple de la dialyse à l’instar de certains pays.
Il a par ailleurs déploré la condition des salles de dialyse. Selon lui, l’ancienne salle de dialyse ne répond pas aux critères d’une salle de dialyse. Et l’AMADIR propose de regrouper toutes les salles de dialyse dans le nouveau bâtiment.
Aliou M. Touré