Il a indiqué que l’Assemblée nationale est comptable de l’action gouvernementale mais qu’elle n’a pu interpeller aucun ministre pour faire face à la crise du nord. Il a souhaité un renouveau car la démocratie malienne n’était que de façade. Et de s’interroger : Où était l’Assemblée nationale pendant la période de mauvaise gouvernance d’ATT et sa clique ? Combien de lois a-t-elle voté pour l’entretien de l’armée malienne et l’achat de matériels ? Qu’a-t-on fait de ce budget ? «Nous demandons aux députés d’écouter leur peuple et mettre de coté l’esprit partisan. Nous ne voulons pas d’une assemblée irresponsable, qui ne se soucie pas des préoccupations de la société. Nous voulons de nouvelles élites pour la gestion saine de ce pays», a-t-il dit. Il s’est dit surpris de la réaction de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) car elle devrait dialoguer avant de sanctionner.
A ses dires, la CEDEAO serait responsable des conséquences humanitaires que traversera le Mali. Il a souligné que le but du mouvement est d’asseoir des institutions démocratiques fortes et faire face à l’insécurité au Nord du Mali. Après la déclaration, une motion du Mouvement Yerewolo a été adressée à quatre députés le mardi 17 avril 2012 pour leur demander de démissionner car selon le mouvement Yerewolo, le peuple malien a été trahi. Les quatre honorables ont promis de se concerter et de donner une suite. Mais Boubakar Bocoum revient à la charge : « ils ont juste quelques jours sinon nous allons nous faire entendre ».
Affaire à suivre !
Aguibou Sogodogo
Le Républicain Mali 24/04/2012