Lors de cette manifestation qui n’était pas autorisée, une dizaine de manifestants ont été arrêtés par les forces de l’ordre puis relâchés 24 heures après, le samedi 28 février 2015 dans l’après midi. Parmi les ex détenus, l’on retient Ibrahima Kébé du collectif Mali Te Tila, Lacine Diawara du Biprem non moins directeur de publication du journal Option, Moussa Mallé Sissoko, journaliste stagiaire au journal Le Prétoire et d’autres
Un noyau de journaliste était en gestation pour se constituer en prisonnier mais fort heureusement les détenus ont été libérés grâce à l’intervention des personnes épris de liberté. « Messieurs les responsables des organisations de la société civile, suite à votre lettre d’information relative à la tenue d’un sit-in ce jour vendredi 27 févier 2015 au monument de l’indépendance, je suis au regret de vous faire part de mon interdiction en ce lieu précis pour des risques de troubles à l’ordre public.
En effet, le monument de l’indépendance constitue un rond point très important pour la circulation au centre ville et votre manifestation est très susceptible d’y entraver cette circulation, de même que tout débordement prévisible en de telles circonstances pourrait causer des dommages à l’édifice. Aussi, l’esplanade de la bourse du travail est un endroit indiqué pour un sit-in », c’est en substance ce qui ressort de la lettre remis par le maire de la commune III du district de Bamako, Abdel Kader Sidibé aux organisateurs du sit-in. Avec cette brève arrestation, la liberté d’expression et la liberté de la presse vient d’être atteinte.
Aguibou Sogodogo