La police a dispersé jeudi dernier (22 avril 2021) à l’aide de gaz lacrymogène, une manifestation prévue devant la Direction générale d’Energie du Mali (EDM SA) pour dénoncer les coupures intempestives d’électricité au Mali.
Des jeunes très en colère contre EDM, à cause des coupures intempestives d’électricité dans le pays, voulaient tenir un sit-in de protestation afin que les autorités prennent à bras le corps le problème.
Mais, contre toute attente, la manifestation a tourné à la violence.
«Les autorités se cachent derrière la crise sanitaire pour nous empêcher de manifester.
Ce n’est qu’un début, nous n’allons pas lâcher prise», a indiqué l’un des initiateurs de cette manifestation interdite à la veille par le gouverneur de Bamako.
Et cela en raison de «l’état d’urgence et des mesures barrières relatives au Covid-19».
«Il est vraiment dommage que l’électricité, une simple nécessité de nos jours, deviennent un luxe pour les Maliens», a déploré le collectif «Stop délestage».
Dans une déclaration lue à la presse, il a exigé «la fin immédiate des délestages au Mali, la recherche de solutions durables et des excuses publiques du gouvernement» !
Il faut rappeler que, le 17 avril 2021, la police avait empêché la rencontre initiée par le collectif «Stop délestage» pour préparer le sit-in.
Dans la foulée des manifestations de la capitale contre les coupures d’électricité, des dizaines de personnes ont également protesté à Ménaka contre ces délestages.
Devant la direction régionale d’EDM, les manifestants ont dénoncé ne même pouvoir «charger leurs téléphones portables».
En plus des délestages intempestifs, Ménaka est aussi confrontée à des coupures d’eau. Le coordonnateur d’EDM de la ville appelle à la patience».
D’ores et déjà, à Bamako, les organisateurs du sit-in avorté de jeudi dernier ont lancé un nouvel appel à rassemblement pour demain, jeudi 26 avril 2021.
K.T