La date du 15 mai est perçue comme porteuse d’espoir. La signature du document « Accord de Paix et de Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger» prévue à cette date, permettra au peuple malien de tourner une page douloureuse de son histoire, de mettre fin à une situation qui perdure depuis janvier 2012.
En effet, cette signature que Ie MPR appelle de ses vœux, autorisera, dans les 6erne, 7erne et Berne régions de notre pays, la restauration de l’ordre et de la sécurité, l’accès des populations aux services sociaux de base, la reprise des’ activités économiques. – elle va consolider l’unité nationale en amenant des hommes et des femmes que rien n’aurait dû séparer, à se retrouver pour redonner densité à une coexistence ‘multiséculaire ;
– elle sera l’occasion pour réaffirmer l’intégrité du territoire national à l’intérieur de frontières internationalement reconnues ;
– enfin, elle offrira l’occasion d’accélérer la concrétisation d’un projet muri depuis les premières. Années de notre indépendance et qui tarde à être réalisé : la gestion des affaires locales et régionales par les populations concernées.
Cependant, l’annonce de cette signature, si elle suscite l’espoir, elle ne doit pas faire donner dans un optimisme excessif car des interrogations, des insuffisances et me des incertitudes existent qu’il faudrait bien appréhender et analyser.
C’est pourquoi, l’Accord est à considérer, non comme un aboutissement, mais comme ce qui, en de telles circonstances s’adopte : un document à affiner au cours d’un dialogue entre maliens réconciliés et soucieux de consolider leur volonté de vivre ensemble sur le même territoire, avec les mêmes institutions. Au moment où toutes les attentions et toutes les énergies sont focalisées sur la signature dudit accord, Ie MPR déplore la détérioration de la situation sécuritaire. Rien ne doit cependant distraire les partisans de la paix.
L’Accord faut-il Ie souligner a été obtenu à la suite d’une médiation internationale. Pour cette raison, en y adhérant et en Ie signant après l’avoir paraphe, Ie Mali donnera à la Communauté internationale les gages de son attachement au dialogue pour résoudre un problème exacerbé par des passions.
Aussi, Ie MPR voudrait-il inviter les partenaires du Mali à demeurer aux cotes de Gouvernement et du Peuple maliens pour la mise en œuvre de l’Accord qui exigera des sacrifices et des efforts colossaux.
Le Vice – Président
Drissa Traoré
Source: Le 22 Septembre 15/5/2015