Siaka diakite, a propos du projet de reforme constitutionnelle

Depuis 2007, a fait remarquer le Secrétaire général, l’UNTM a signé un protocole avec le Gouvernement qui devaient être mis en œuvre d’ici 2010. Mais il est  au regret de constater que « le gouvernement n’a pas respecté ses engagements ».

Parmi les revendications, Siaka Diakité a cité la révision de la grille salariale du côté du gouvernement et des différentes conventions collectives du côté du Patronat, le cas des travailleurs de l’HUCOMA et de l’Hôtel AZALAÏ. Quant à l’AMO, qui est un accord de toutes les centrales syndicales, Le secrétaire général de l’UNTM s’est demandé « si nous sommes dans un même Etat républicain ou pas ». Car, selon lui, il existe une dichotomie entre le pouvoir exécutif et législatif par rapport à l’application de la loi.

Et le secrétaire général de déclarer que, face à tous ces problèmes, le Bureau juge nécessaire de déplacer une mission du 28 juillet au 11 Août auprès des unions régionales pour échanger.

Autre sujet abordé, le projet de réforme constitutionnelle. Siaka Diakité a été, on ne peut plus, claire : « L’UNTM déclare ne pas être associé à cette reforme dès le début du processus ». L’interprétation juridique dudit texte, a-t-il affirmé, « est une création de constitution en lieu et place de la révision ou de la reforme, qui pourrait conduire le pays à une 4è république ».

Réagissant aux questions des journalistes, Siaka Diakité a déclaré que « nous avons compris que le gouvernement ne comprend rien. Qu’il est incapable de monter une grille de salaire. Aussi avions-nous commis un consultant ». Quant à l’AMO, il a soutenu que « toutes les centrales syndicales ont exprimé leur accord et qu’à ce jour 147117 cartes ont été délivrées, 63 000 dossiers en études, contre 21000 demandes de non adhésion. Et sur ces 21000, 5000 personnes ont décidé de retirer leur non adhésion ».

Toujours à propos du déficit de sensibilisation de l’AMO, il a soutenu qu’il y avait pourtant 150 000 000 FCFA destinés à la sensibilisation au niveau du ministère du Développement social. Enfin, en ce qui concerne le  projet de constitution, il dira qu’il n’y a jamais eu de débat. « S’il l’adopte, tel qu’il se présente, nous ne sommes pas en situation de réforme, mais de création constitutionnelle, dès lors que bon nombre d’articles de la constitution de 1992 changent ».

Mariam DIAWARA

Le 22 Septembre 28/07/2011