«Le service militaire devient désormais obligatoire pour tout malien admis à la fonction publique» ! C’est la révélation faite jeudi dernier (31 mars 2022) par le président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, lors de la cérémonie de présentation au drapeau des recrues de la 2e cohorte 2021 du Service national des jeunes (SNJ).
Au total, cette 2e cohorte compte 700 recrues dont les formations avaient démarré le 5 octobre 2021 au Centre d’instruction de Bafô, dans la région de Ségou. Durant six mois, ces jeunes ont bénéficié des formations tactiques, photographiques, d’armement. Ils ont appris aussi à aimer et à servir loyalement leur pays à travers une formation civique et physique.
«Cette formation s’inscrit dans la droite ligne de la refondation de notre système de gouvernance, particulièrement celle relative à la Défense et à la Sécurité», a confié le Chef de l’Etat au cours d’une interview accordée à la presse. «Nous entendons inculquer l’esprit de patriotisme, l’esprit de civisme, le sens de nos valeurs et surtout la défense de la patrie à ces jeunes… Ces désormais ex-recrues du SNJ pourraient servir de croix de transmission entre la population et l’État dans le cadre de la collaboration entre les Forces de Défense et de Sécurité», a souligné le Colonel Goïta.
«Désormais tous ceux qui sont retenus dans la fonction publique passeront par ce processus avant de rejoindre leurs lieux de déploiement dans le cadre de l’administration», a-t-il précisé. Le président de la Transition a également rappelé que le gouvernement est en train «de travailler sur la création de la réserve opérationnelle concernant la défense opérationnelle du territoire. Cette réserve sera rattachée au ministère de la Défense pour des besoins de déploiement sur le théâtre des opérations en cas de nécessité». Le Chef de l’État a naturellement invité les jeunes recrues au patriotisme.
HC