Mais, pour lui, le pays n’a pas donné la place qu’il faut à ce potentiel humain. «Nous avons plus de 500 000 cadres sénégalais qui enseignent à travers le monde, dans différents domaines et nous n’arrivons même pas à attirer 5 000 parmi eux pour qu’ils viennent aider notre pays», a-t-il soutenu.
Gadio regrette surtout le manque de considération des différents gouvernements du Sénégal qui se sont succédés à l’endroit de la diaspora sénégalaise, un des plus «grands potentiels secteurs de développement pour le pays.
Mais il est temps de rectifier le tir selon ce dernier qui se dit convaincu que le Sénégal ne formera jamais sur les 50 prochaines années, autant de potentiels qu’il a aujourd’hui dans la diaspora. «On ne peut pas construire ce pays sans la diaspora sénégalaise. On ne peut pas construire l’Afrique sans la diaspora africaine», a-t-il lancé.
De l’avis de M. Gadio, tous les pays, notamment, la Malaisie, la Corée du Sud, les Etats-Unis d’Amérique, l’Inde, la Chine, le japon, qui ont réussi le miracle économique ou une certaine forme de développement, ont compté sur les ressources de leur diaspora. Une diaspora qui a accepté de se sacrifier avec le bonheur de venir servir leur pays.
Mis en ligne par Siré Diagne
SENENEWS.com | 09/11/2015 à 13:49