La cérémonie a commencé par une visite d’amitié à l’Ecole Cabral de Badalabougou, en présence des membres du bureau de coordination de l’Uneem, ses sympathisants et des responsables de ladite école. La visite a été agrémentée par des chants, des lectures de poèmes, des scènes de théâtre pour la prise de conscience de la jeunesse en vue d’un changement de comportement. La rencontre a pris fin par la visite du cyber espace de l’établissement. Selon le directeur de ladite école, Seydou Fémory Koné, le principal credo de Cabral était de dénoncer et combattre l’arbitraire, sous toutes ses formes. Son ambition était de donner au Mali les bases d’un développement populaire et égalitaire harmonieux. Il fallait donc dénoncer toute forme d’injustice, d’exploitation et prôner la justice scolaire et le progrès. « C’est cela qui justifie la devise de notre établissement », « dignité-justice-progrès » a-t-il signalé.
Pour sa part, le secrétaire général de l’Ams-Uneem, Mamoutou Thiam, a noté que la commémoration de cet événement restera toujours pour son organisation un devoir sacré de génération. Il s’agit, par cet acte, de rappeler et de faire comprendre à chaque citoyen malien, où qu’il se trouve, que le 17 mars est l’anniversaire de l’assassinat d’un des valeureux fils du pays. « Le 17 mars a été pour la jeunesse estudiantine du Mali une journée cruelle et très douloureuse. C’est ce jour que s’est éteint un homme honnête intègre, serviable, courtois, généreux, qui a accepté de défendre les intérêts des élèves et étudiants du Mali », a conclu Mamoutou Thiam.
Moussa Dagnoko
Le Républicain 18/03/2011