A la 10e édition de la Semaine de l’étudiant de l’Institut national de formation en sciences de la santé (INFSS), le comité AEEM a magnifié le 5 août le rôle des agents socio-sanitaires dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile.
Pr. Benoit Yaranga Koumaré, parrain de la 10e édition, a lancé vendredi les activités de la Semaine de l’étudiant de l’Institut national de formation en sciences de la santé (INFSS), à travers une conférence scientifique sur le rôle des agents socio-sanitaire dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile.
Le choix sur le thème : « rôle des agents socio-sanitaire dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile » n’est pas fortuit, a indiqué le secrétaire général du comité AEEM de l’Institut, Ichaka Chérif Haidara. Et d’ajouter qu’en dépit des efforts consentis par les autorités, le taux de mortalité liée à la grossesse reste important. « Les futurs professionnels de la santé ont une part de responsabilité pour appuyer les autorités sanitaires dans l’éradication du fléau en servant de relais auprès des populations », a-t-il expliqué.
Le conférencier, Dr. Félix Sanogo a fait savoir que le taux de la mortalité maternelle, néonatale et infantile reste toujours élevé dans notre pays. « En 2006, le Mali a enregistré 464 décès pour 100 000 naissances vivantes, 365 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2012. Le taux n’a pas encore connu une nette régression, surtout dans les zones rurales. Le choix du thème par les étudiants de l’Institut national de formation en sciences de la santé est un signal pour les autorités pour dynamiser les politiques relatives à la lutte contre le fléau », a-t-il souhaité.
Le parrain, Pr. Benoit Yaranga Koumaré, a exhorté les futurs professionnels de la santé à s’engager pour le Mali qui fait face aux défis de l’excellence, de la sécurité et de la bonne gouvernance. « L’Institut national de formation en sciences de la santé que nous célébrons aujourd’hui est une référence dans la sous-région pour la qualité de formation des agents. D’où la présence d’autres communautés, notamment du Bénin, du Togo, du Burkina, du Niger, du Tchad, de la Centrafrique, du Gabon, du Cameroun et de la Côte d’Ivoire parmi nous. Les étudiants doivent œuvrer pour un être des modèles, parce qu’ils représentent le Mali… »
Bréhima Sogoba