Semaine de l’Afrique : Le Parena invite les jeunes à relever le défi de la renaissance

 

C’était en présence de Mme Tounkara Téné Soucko, présidente du mouvement des femmes, de Seydou Djimdé et Seydou Cissé, respectivement président et vice-président de la Jeunesse Parena. Après l’hymne du Parena et une brève introduction du vice-président de la jeunesse du parti, Tiébilé Dramé a salué la mémoire des pères fondateurs qui ont fait de lourds sacrifices pour mobiliser les peuples vers la liberté et l’unité. Le 25 mai 1963, jour de la création de l’OUA, a-t-il dit, est l’aboutissement d’une longue lutte pour l’indépendance. Il a rappelé les origines du concept de panafricanisme qui remontent, a-t-il dit, aux luttes de libération des esclaves transplantés en Amérique et aux Caraïbes qui s’est déporté en Europe, terreau de la négritude, avant de se généraliser à travers d’autres mouvements. L’OUA, a-t-il soutenu, est donc le parachèvement de cette lutte, mais l’Organisation de l’unité africaine a atteint ses limites.

Ce qui a conduit au concept de Renaissance africaine qui, selon Tiébilé Dramé, englobe de la nostalgie, du romantisme, mais aussi une ambition de grandeur de l’Afrique. C’est dans le cadre de cette ambition pour le Mali que le président du Parena avait lancé un appel pour l’unité du mouvement démocratique. C’est dans ce cadre qu’il a attiré l’attention des jeunes sur la mobilisation extraordinai

re de l’AEEM en mars 1991 et soutenu que le Mali ne peut réussir sa renaissance sans combler les aspirations légitimes de la jeunesse qui sont, entre autres : l’emploi, l’éducation, la santé, l’habitat… Il leur a demandé d’accorder beaucoup d’importance à leurs études, puisque désormais, on se trouve dans un cadre de compétition mondiale, sans toutefois négliger leur formation politique. Le président du Parena a regretté l’absence de Commissaire chargé de la jeunesse dans notre institution continentale. Le Pr Ali Nouhoum Diallo, M. Dravé, le journaliste Adam Thiam et Me Amidou Diabaté ont tour à tour appelé la jeunesse à se mobiliser, et vu leur nombre croissant sur le continent, à rester debout et à se battre. Car, a dit Adam Thiam, ‘’ il n’y a de rôle que pour la jeunesse dans l’Afrique d’aujourd’hui et de demain. ‘’                                              

Baba Dembélé

Le Républicain 30/05/2011