Le président français, de son côté, avait fait savoir qu’il soutenait son ex-compagne qui est aussi la mère de ses quatre enfants.
Le retentissement de ce désaccord au sein du couple présidentiel avait donné un dimension nationale au duel entre Ségolène Royal et le dissident socialiste Olivier Falorni.
C’est le résultat d’une trahison politique puisque la mobilisation de l’UMP (droite) a été associée à l’utilisation malhonnête de l’étiquette majorité présidentielle qui a trompé un certain nobre d’électeurs, a dit Ségolène Royal.
Toujours la trahison trahit le traitre, a-t-elle ajouté, précisant qu’elle voulait continuer à peser sur les choix de la politique nationale. Elle reste présidente de la région Poitou-Charente (ouest), mais doit renoncer à son ambition de devenir présidente de la nouvelle Assemblée nationale.
(©AFP / 17 juin 2012 20h11)