La journée de lancement des activités d’information et de sensibilisation des femmes de la Fénacof/Mali Nyèda Kura sur la sécurité routière a été organisée en partenariat avec l’Anaser pour contribuer à améliorer la participation des femmes à la gestion de la problématique de l’insécurité routière au Mali.
Elle a contribué à renforcer les capacités de 200 femmes de la Fénacof/Mali sur l’insécurité routière, ses méfaits et conséquences et les stratégies pour les circonscrire. Ces dernières sont désormais capables de prendre tout aussi les initiatives à l’endroit de la jeunesse pour leur meilleure protection contre ce fléau.
A l’ouverture des travaux, la représentante du ministre de la Famille, de la Promotion de la femme et de l’Enfant, Mme Haïdara Assétou Sango, a expliqué que la problématique des accidents de route demeure aujourd’hui une situation grave qui doit alerter tout citoyen.
Au constat, le nombre des accidents de la circulation ne cesse de croître dans les agglomérations de notre pays, portant ainsi un coup drastique à la vie des populations ainsi qu’au développement économique du pays.
A en croire Mme Haïdara, d’année en année, les accidents enregistrent un nombre important de morts et de blessés parmi lesquels les victimes de traumatismes crâniens. Il est à noter que les jeunes sont les victimes majoritaires des accidents. D’où l’importance de la journée quand on sait que les femmes peuvent être les meilleurs relais auprès des enfants.
Selon la présidente de la Fénacof/Mali, Mme Dembélé Oulématou Sow, au regard du nombre d’accidents avec son corollaire de pertes en vie et de blessures graves, nous les mamans, femmes de la Fénacof/Mali, combattantes chevronnées pour le développement durable du Mali se sont vues interpellées par cette problématique sérieuse et prenons l’engagement solennel de nous investir et ce, de façon pérenne, dans la gestion de ce problème qui détruit notre jeunesse et engendre la disparition des bras valides.
« Nul n’ignore le rôle et la place de la femme dans notre société ainsi que son impact sur les enfants. Ce rôle est aussi important dans la surveillance, le contrôle et l’éducation de la jeunesse et surtout dans les conseils qu’elles prodiguent à cette dernière afin qu’elle puisse mieux se tenir partout où qu’elle se trouve », a ajouté la présidente de la Fénacof/Mali.
A. D.
L’indicateur Renouveau 2013-07-08 09:15:28