Dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 novembre 2021, beaucoup des Maliens ont été surpris d’apprendre sur les réseaux sociaux, l’annonce de la tentative d’enlèvement de l’actuel président du cadre d’échanges des partis et regroupements politiques pour une transition réussie (très critique à l’endroit des autorités de la transition et exigeant la tenue dans le délai des élections), non moins président de la Convergence pour le Développement du Mali(CODEM) Housseini Amion Guindo (Poulo).
Cette information a été publiée sur la propre page Facebook de ce leader qui n’a pas sa langue dans la poche, dans le but d’informer l’opinion nationale et internationale.
« J’informe l’opinion nationale et internationale que j’ai été victime d’une tentative d’enlèvement hier soir à mon domicile.
Par la grâce de Dieu, bien que choqués, mes proches et moi sommes indemnes et en lieu sûr.
Je ne sais pas quel était l’objectif de cet acte odieux, mais j’attends que la lumière soit faite sur cette affaire.
J’invite tous les démocrates à se lever contre ces pratiques qu’on avait bannies au prix du sang de nos martyrs en 1991.
Jamais je ne céderais. Croyez en ma détermination à continuer le combat pour le Mali, ma seule patrie, et ce jusqu’à mon dernier souffle », a-t-il écrit.
La CODEM et d’autres acteurs politiques dénoncent…
Le parti CODEM, dans son communiqué, informe que son président, Housseini Amion Guindo a fait l’objet d’une tentative d’enlèvement chez lui le jeudi 11 novembre 2021 dans la nuit.
Le parti condamne avec la dernière énergie cet acte odieux synonyme de recul démocratique d’un autre âge.
Avant d’exiger une enquête diligente en vue de faire toute la lumière afin que les auteurs et complices de cet acte crapuleux répondent devant la justice.
D’autres leaders et formations politiques comme YELEMA, l’ADEMA, le regroupement ARP ont fustigé cet acte avant de plaider pour que lumière soit faite.
Il faut noter que cet ancien ministre et ancien député sous IBK a informé avoir enfin regagné son domicile le dimanche, avec l’aide du ministère de la Sécurité, non sans indiquer détenir des preuves de la tentative d’enlèvement et en pointant un doigt accusateur vers les autorités de la Transition.
En attendant une éventuelle plainte, Poulo se porte bien, selon plusieurs de ses proches.
BDS