SÉCURITÉ DES PERSONNES ET DE LEURS BIENS

Les directeurs  généraux sur le terrain pour mobiliser les troupes

Afin de remobiliser les forces de l’ordre et de sécurité pour répondre favorablement aux attentes des citoyens, les responsables de sécurité, notamment de la garde, la gendarmerie, la police et de la protection civile sillonnent actuellement plusieurs régions.

Depuis le 11 juin 2019, le chef d’état-major de la Garde nationale du Mali et les directeurs généraux de la Gendarmerie, de la Police et de la Protection civile sont sur le terrain au plus près des unités en charge de la sécurité dans les localités de Baroueli, Tamani, Niono, Sokolo Monepebougou et Saye.

Il s’agit pour les généraux Ouahoun Koné, Satigui dit Moro Sidibé, l’inspecteur général Moussa Ag Infahi et le colonel-major Seydou Doumbia de faire un état des lieux, de constater de visu les difficultés auxquelles les agents de sécurité sont confrontés dans l’exercice de leur mission de protection des personnes et de leurs biens, ainsi que la Défense du territoire national. Cela est indispensable pour y apporter les solutions idoines.

Ils ont constaté la bonne posture des agents auxquels ils ont prodigué des conseils de vigilance, de courage. Surtout il s’agit d’éviter de se faire surprendre et de toujours considérer les populations comme un acteur essentiel et incontournable dans la lutte contre le terrorisme. Cette visite met du baume au cœur de la troupe.

UNION DES CAISSES KAFO JIGINEW

Un bilan de 53,46 milliards de FCFA réalisé en 2018

Au terme de l’exercice financier de l’année 2018, le bilan de la caisse se chiffre à 53,46 milliards de FCFA contre 50,4 milliards de FCFA en 2016, soit une augmentation de 5,7% et un résultat consolidé qui ressort bénéficiaire à 654,40 millions de FCFA. La caisse demeure en conformité sur les 10 ratios prudentiels définis par la loi n°10-013 du 20 mai 2010 portant réglementation des systèmes financiers décentralisés.

Le Premier ministre a présidé, le jeudi dernier au CNPM, la cérémonie d’ouverture de la 30ème assemblée générale de l’Union des Caisses Kafo Jiginew sous le signe du redressement de sa situation financière.

Kafo Jiginew est l’une des principales institutions de micro-finance au Mali dont la mission économique et sociale consiste à assurer un soutien financier aux populations démunies, notamment le monde paysan, à travers la gestion d’opérations de crédits et de dépôts de plus de 405 000 sociétaires. Elle connaît une amélioration de sa situation financière depuis 2015, à travers la mise en œuvre des actions de la feuille de route assignée à sa Direction générale sous la supervision du ministère de l’Economie et des Finances.

Au terme de l’exercice financier de l’année 2018, le bilan de la caisse se chiffre à 53,46 milliards de FCFA contre 50,4 milliards de FCFA en 2016, soit une augmentation de 5,7% et un résultat consolidé qui ressort bénéficiaire à 654,40 millions de FCFA. La caisse demeure en conformité sur les 10 ratios prudentiels définis par la loi n°10-013 du 20 mai 2010 portant réglementation des systèmes financiers décentralisés.

Le ministre de l’Economie et des Finances s’est réjoui des performances enregistrées par Kafo Jiginew en ces termes : «Je note avec satisfaction qu’après l’assainissement de la situation financière en 2015, le compte de résultat a renoué avec une rentabilité certaine sur les trois derniers exercices avec un excédent de 654 millions de FCFA en fin décembre 2018, contre 514 millions de FCFA en 2017 et 356 millions en 2016. Ces résultats sont très encourageants et permettent de constater aisément que votre institution est en train de réussir son redressement».

Son Directeur général, David Dao, a rassuré que l’Union des caisses Kafo Jiginew continuera d’améliorer la qualité de ses produits et services, de maîtriser ses charges et d’atteindre un équilibre financier durable afin de raffermir sa rentabilité, sa viabilité et sa pérennité à travers la consolidation de son réseau, le renforcement du système de contrôle interne, l’amélioration et la maîtrise du système d’information de gestion et des services.

Dao

SANTE

Grace Leadership au secours de la maternité de Samaya

La présidente de Grace Leadership Fundation Inc Mali (GLFI), Aminata Diallo, a remis, le mardi 11 juin 2019, un lot de médicaments et de matériels médicaux à la maternité rurale de Samaya située dans la commune rurale de Mandé.

D’une valeur d’environ 3,5 millions de FCFA, le lot se compose entre autres de bureautiques, d’appareil biomédical, d’oreiller, de kits diabète, de boîtes de glucomètre, de tensiomètre, de balles de rééducation, de pèse-bébé, de ciseaux, de pinces, de chaussures, et de médicaments. Ce don est destiné à la maternité rurale de Samaya qui n’arrive pas à satisfaire aux besoins de la population.

Le chef du village de Samaya, Dramane Koné, a, au nom des populations, remercié les responsables de Grace Leadership Fundation Inc pour leur geste de solidarité. «Notre joie est immense aujourd’hui parce que ce don va contribuer à alléger les souffrances de nos femmes et de nos enfants en matière de santé. Nous ne pouvons que remercier les donateurs» a-t-il affirmé.

Selon la maire déléguée par intérim de Samaya, Assanatou Ouattara, ces médicaments et matériels médicaux permettront de sauver des vies à Samaya, dont la maternité rurale est confrontée à d’énormes difficultés. Elle a rassuré les responsables de Grace Leadership Fundation Inc que bon usage sera fait du don.

La présidente de Grace Leadership Fundation Inc (GLFI) Mali, Aminata Diallo, s’est réjouie de la mobilisation des populations de Samaya pour la cérémonie de remise. À ses dires, leur partenariat avec le village de Samaya ne s’arrêtera pas  à ce don. «Le choix de Samaya est un choix familial parce que notre père est né ici. Nous prévoyons de construire un centre de santé et une école pour Samaya afin de contribuer au développement du village» a-t-elle ajouté.

En plus de ce lot de matériels médicaux et de médicaments, la présidente de Grace Leadership Fundation Inc (GLFI) Mali a remis une enveloppe d’un million de FCFA comme contribution pour la construction de la mosquée de Samaya.

Grace Leadership Fundation Inc  (GLFI) est une organisation à but non lucratif fondée en septembre 2015 dont le siège se trouve aux États-Unis. Son objectif est de solliciter des contributions financières et des dons pour recueillir des fonds pour les écoles et tous les projets jugés nécessaires pour les pauvres et nécessiteux dans le monde entier.

Abdrahamane Diamouténé

ACCORD POLITIQUE

Des émissaires du PM à la rencontre des autorités traditionnelles et religieuses  

Une délégation de la Primature conduite par le Chef de Cabinet s’est rendue ce mercredi 12 juin 2019 à Niaréla pour expliquer aux autorités traditionnelles et religieuses l’accord politique récemment signé.

La rencontre s’est déroulé en présence  du patriarche Dramane Niaré, les patriarches des familles Touré et Dravé, le Cardinal Jean Zerbo de l’église catholique, le Pasteur Dr. Nouh Ag Infa Yattara de l’AGEMPEM, les représentants du Haut Conseil islamique, de la LIMAMA, de l’UNAFEM, de l’UJMMA, les coordonnateurs des Chefs de quartiers, le Président du Recotrade, de nombreux membres des familles fondatrices et des sept familles «maraboutiques» de Bamako.

L’objectif de la rencontre, présentation de l’Accord politique de gouvernance signé le 02 mai 2019 par le Premier ministre, Dr. Boubou Cissé et plusieurs partis et regroupements de partis politiques. Mais aussi discussion autour du dialogue politique inclusif en préparation, des réformes institutionnelles et de la prorogation du mandat des députés.

Le Conseiller spécial du Premier ministre, Sidi Mohamed Diawara, a, avec brio, présenté les différentes thématiques en langue bamanan avant de se plier au feu roulant des questions.

Toutes les personnalités présentes ont, soit demandé des éclaircissements sur des points qui leur paraissaient obscurs, soit apporté des contributions qui, à n’en pas douter, vont alimenter les prochains débats.

Il est ressorti des échanges que l’Accord politique est un instrument de travail qui permet de fédérer les Maliens, au-delà des contingences idéologiques ou partisanes, autour du Mali. Qu’il n’est pas venu pour étouffer l’opposition, mais bien pour créer un espace commun d’expression. L’impératif est donc de se donner la main pour aller de l’avant ensemble. Lutter ensemble contre l’adversité de plus en plus grandissante. Et relever ensemble les défis pluriels.

Le dialogue politique inclusif devrait quant à lui, aux dires de certains, s’appeler plutôt dialogue national inclusif, afin d’ouvrir cet espace à tous les Maliens, même ceux sans appartenance politique. Le choix des personnalités désignées pour le conduire, à savoir Baba Akhib Haïdara, Médiateur de la République, Ousmane Issoufi Maïga, ancien Premier ministre, Aminata Dramane Traoré, altermondialiste et ancienne ministre, de même que le président de la Commission scientifique, l’Ambassadeur Cheick Sidi Diarra, a été jugé pertinent. Reste maintenant à n’occulter aucun problème, aucun sujet. À n’écarter personne des débats.

L’insécurité demeure cependant aux yeux de nombreuses personnes comme la priorité absolue à régler. Surtout que l’actualité est toujours dominée par le massacre récemment perpétré à Sobane Da en pays dogon, alors que ceux perpétrés peu avant dans la zone, hantent encore les esprits. Entre attaques terroristes ou djihadistes et conflits communautaires, les victimes se font de plus en plus nombreuses tandis que par précaution les survivants prennent la route de l’exil. Faute de protection suffisante de l’Etat.

Pour certains participants, la solution ne doit pas être que militaire. Il faut aujourd’hui engager le dialogue. Même avec les fauteurs de troubles. Les religieux dans cette perspective devraient jouer un rôle de premier plan. Mais, pour d’autres, il faut savoir qui est en face de soi pour amorcer le dialogue. Or, nous sommes dans une nébuleuse dont l’objectif semble être la dislocation du tissu social et l’effondrement subséquent de tous les équilibres.

Les réformes institutionnelles annoncées pourraient aider à corriger bien des dispositions aujourd’hui désuètes et adapter notre loi fondamentale aux réalités. Le contexte a en effet changé depuis 2017 et les mentalités semblent désormais prêtes.

Autre sujet largement débattu, la prorogation du mandat des députés pour une deuxième fois. Il est apparu que cette option était la moins dommageable. Elle permet entretemps d’engager le dialogue politique inclusif et de nourrir la réflexion avec les conclusions qui en seront issues.

Belle matinée donc pour les émissaires du Premier ministre qui ont su user de patience et de pédagogie pour désamorcer des frustrations ou apporter la bonne information là où l’intoxication médiatique avait fait son nid.

La Cellule de Communication et de Relations publiques

COMMUNE VI

Le grand coup de bluff du maire Boubacar Kéita

Après la grande pluie du 16 mai dernier qui a fait d’énormes dégâts dans la capitale, des griefs ont été formulés contre les autorités du pays, notamment les élus communaux. Car de l’avis de plusieurs de nos compatriotes, les constructions dans les lits des marigots relèvent pour la plupart de la responsabilité des maires.

Face à ces accusations et pour éviter que de telles situations ne se reproduisent plus, le maire de la Commune VI a effectué une visite de terrain le lundi dernier. Au cours de cette sortie pour identifier les maisons construites dans l’illégalité, le maire Boubacar Kéita a annoncé en grande pompe le démarrage imminent d’une opération de démolition des maisons construites dans les lits des marigots.

Selon le maire de la Commune VI, cette vaste opération, qui devrait démarrer la semaine dernière, concerne plus d’une centaine de maisons. Mais il nous revient que le maire Boubacar Kéita, en quête de popularité, a savamment orchestré ce grand coup médiatique pour bénéficier de l’estime de sa population.

Car, depuis l’annonce de la décision, aucune action visible n’a été menée sur le terrain, même un poulailler n’a été détruit à fortiori une maison d’habitation. Mais certains de ses proches tentent de justifier ce grand coup de bluff  par des arguments peu convaincants, en disant que tout compte fait, l’opération aura bel et bien lieu cette semaine. Selon des sources bien introduites, une liste aurait même été dressée et certaines maisons seraient épargnées. Ce qui sous-entend que cette opération ne concernera que les fretins.

Drissa Tiéné

ADP-MALIBA

Le premier couac du nouveau président et son équipe

En visite chez le Chérif de Nioro, pour présenter le nouveau bureau issu du 2e congrès, la délégation de l’ADP-Maliba a complètement snobé son unique député de la localité, l’honorable Mamadou Alpha Diallo. Une fausse note qui écœure non seulement l’élu du cercle, mais aussi les autres militants locaux.

Une délégation de haut niveau de l’ADP-Maliba, conduite par son président d’honneur Aliou Diallo, accompagné du président du comité exécutif Youba Ba, s’est rendue le lundi 10 juin 2019 à Nioro du Sahel.

Les échanges ont porté sur le bilan de la tenue du 2ème congrès ordinaire du parti qui a vu la mise en place d’un nouveau Comité exécutif  et les questions brûlantes de la nation.

Cependant, pour cette visite à Nioro, la délégation comprenait, entre autres, le président du parti Youba Bah, l’opérateur économique Diadiè Bah, Boubacar Bah, président de la jeunesse du bureau sortant, etc. Le plus surprenant dans cette visite a été l’absence du député ADP-Maliba, élu à Nioro du Sahel, à savoir l’honorable Mamadou Alpha Diallo.

D’après des sources proches du parti, il n’aurait été ni consulté ni associé aux préparatifs de la visite des cadres de l’ADP-Maliba à Nioro, une localité dont il est un des élus et une des forces du parti. Une situation peu appréciée par l’élu et les militants du Nioro de Sahel.

En tout cas, ce couac est largement suffisant pour dire qu’au sein de l’ADP Maliba, les choses semblent évoluer selon le bon vouloir d’un homme et non d’un groupe. Le temps commence à donner raison aux partisans d’Amadou Thiam et de Sory Traoré, récemment exclus du parti.

Concernant le député Mamadou Alpha Diallo, voilà la question que se posent nombre de militants et sympathisants de l’ADP Maliba : «le tout puissant Aliou B. Diallo serait-il dans la logique d’un affaiblissement de son élu à Nioro du Sahel ?».

Wassolo

 

IBK A SOBAM DA

«Pour l’heure, je dirais simplement qu’il n’y a aucune espèce de conflit interethnique dans notre pays…»

Lors de sa visite dans le village de Kobane Da, le président de la République a lancé un appel au sursaut national pour la survie d’un Mali de dignité et de fraternité. IBK a également précisé qu’il n’y a aucune espèce de conflit inter-ethnique dans notre pays.

Suite à l’attaque terroriste contre le village de Kobane Da, qui a fait plusieurs dizaines de morts, le président de la République a effectué un déplacement dans la localité pour constater les dégâts et réconforter les populations.

À l’issue de la visite de Sobane Da, le président de la République a confié à la presse qu’il n’y a aucune espèce de conflit inter-ethnique dans notre pays. «Pour L’heure, je dirais simplement qu’il n’y a aucune espèce de conflit inter-ethnique dans notre pays et les jours qui viennent nous donneront encore les preuves. Et qu’il y ait des manipulations et des actes odieux aux fins de déstabiliser le Mali. Mais cela sera contrecarré, ces actes-là. Ils seront contrecarrés et de la plus belle des façons. Bien qu’il y ait quelque chose de totalement anormal, cette société malienne, singulièrement celle du centre du Mali et les relations entre les communautés, dont on parle aujourd’hui avec beaucoup de présupposés, les Dogons et les Peuls, deux communautés qui ont toujours vécu  en parfaite symbiose et tous ceux qui aujourd’hui font des thèses les plus douteuses sur ces conflits inter-ethniques devraient réviser leurs copies, et en tout cas, ne pas jeter de l’huile sur le feu. Il n’y a aucun conflit inter-ethnique», a déclaré IBK.

Et d’ajouter : «Et je crois que nos équipes à l’œuvre aussi bien les équipes du pôle antiterroriste, que nos forces armées de sécurité, toutes sont déterminées à ce que nous touchions du doigt ce qu’on, dans ce pays-là, dans ce centre du Mali, empêche notre pays de tourner et de vivre et je crois que cela me semble être comme une histoire de «chant du cygne». Plaise au ciel qu’il en soit ainsi, que ce soit un chant du cygne, que nous soyons en train d’aller vers l’épilogue d’un temps très douloureux pour le Mali, Inshallah».

Pour IBK, l’heure est venue pour un sursaut national afin de sauver le pays. «Que tout cela nous serve de leçon pour que nous opérions le sursaut salvateur. Ce sursaut seul aujourd’hui doit être le souci de tous les Maliens. La survie du Mali, la survie d’un Mali de dignité, d’un Mali de fraternité, d’un Mali de convivialité, d’un Mali du vivre ensemble, la fraternité telle qu’elle a toujours imprégné nos relations sociales. Voilà ce qu’il faut retrouver», a déclaré avec insistance le chef de l’Etat.

Wassolo

QUINZAINE DE L’ENVIRONNEMENT

La  lutte contre la dégradation de l’environnement au cœur des débats

Officiellement lancée à Bamako, le 10 juin 2019, par le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé, la 20ème édition de la quinzaine de l’environnement vise à  développer un cadre de partenariat environnemental avec toutes les catégories d’acteurs pour un changement de comportement positif en vue de la durabilité du patrimoine commun. Dr. Boubou Cissé a assuré que des mesures vigoureuses seront prises dans le cadre de la lutte contre la dégradation de l’environnement.

La problématique environnementale est caractérisée par la persistance des conditions climatiques défavorables, des systèmes d’exploitation pour la plupart extensifs et inadaptés, entraînant une accélération du processus de désertification et de dégradation des terres. Au nord, on observe une progression alarmante de la désertification avec un risque majeur d’ensablement du fleuve Niger, des mares et lacs. Au sud, autour des centres urbains chaque année, la pression sur les ressources encore disponibles s’accentue de manière inquiétante due à l’augmentation importante de la population (18,3 millions d’habitants en 2016), qui a entraîné une dégradation accélérée des ressources naturelles.

Ce bilan diagnostic a mis en évidence la nécessité de répondre à un certain nombre de défis environnementaux majeurs pour la résolution desquels, une stratégie d’intervention s’imposait. C’est ainsi qu’en 1999, le ministère de l’Environnement, à  travers l’AEDD (agence de l’environnement et du développement durable) organise, chaque année, la quinzaine de l’environnement. Elle s’inscrit entre deux dates majeures : le 5 juin, journée mondiale de l’environnement et le 17 juin, journée internationale de lutte contre la désertification.

L’objectif de la quinzaine de l’environnement, qui est le cadre approprié pour mener une campagne de communication à grande échelle, est de développer un cadre de partenariat environnemental avec toutes les catégories d’acteurs pour un changement de comportement positif en vue de la durabilité du patrimoine commun. Cette année, les thèmes retenus sont: «La pollution de l’air» pour la journée mondiale de l’environnement du 5 juin, et «25 ans- cultivons l’avenir ensemble» pour la journée internationale de lutte contre la désertification.

Le maire de la commune V du district de Bamako, Amadou Ouattara, s’est réjoui du choix de sa commune pour accueillir l’événement. Il dit espérer que l’organisation de la quinzaine de l’environnement permettra de relever les défis environnementaux qui sont entre autres la pollution et la dégradation des cadres de vie, l’utilisation abusive du bois, les conséquences des activités de teinture et de tannerie. Enfin, il a exhorté la jeunesse à se mobiliser davantage pour la cause de l’environnement.

La représentante des partenaires techniques et financiers du secteur de l’environnement et du changement climatique, Karine Wall a salué l’engagement du gouvernement malien pour la préservation de l’environnement dans le cadre du développement durable. Elle a appelé à coordonner les efforts pour relever les défis environnementaux. «Le changement climatique est une menace pour notre existence. Il n’y a pas de temps à perdre. Nous devons mener ensemble le combat contre la dégradation de l’environnement et unir nos efforts pour renverser la tendance de la pollution atmosphérique» a-t-elle déclaré. Karine Wall a réaffirmé l’engagement des partenaires techniques et financiers aux côtés du Mali dans la lutte contre la dégradation de l’environnement et le changement climatique.

Selon le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Fousseni Amion Guindo, l’ambition est de faire du civisme environnemental une réalité dans l’esprit de tout un chacun à travers la campagne de communication et de sensibilisation que constitue la quinzaine de l’environnement. À ses dires, l’évènement permettra d’attirer l’attention des citoyens sur des réalités particulières, comme l’accélération de la destruction du couvert végétal et des sols, l’ensablement des cours d’eau, les modes de consommation énergétique inappropriés, l’intérêt de la gestion durable des terres, l’adaptation à la problématique des changements climatiques.

Le ministre Guindo a remercié les partenaires techniques et financiers pour leur soutien inconditionnel au gouvernement malien tout en les rassurant de l’engagement du Mali à poursuivre ses efforts dans la lutte contre la dégradation de l’environnement et le changement climatique.

Le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé, a souligné l’importance de l’environnement pour notre pays. Selon lui, des mesures vigoureuses seront prises dans le cadre de la lutte contre la dégradation de l’environnement car, précise-t-il, le développement économique doit être accompagné par le respect de l’environnement.

Abdrahamane Diamouténé

 

QUINZAINE DE L’ENVIRONNEMENT

Le Reso-Climat Mali partage ses documents stratégiques

En vue de permettre leur large diffusion et connaissance, le Reso-Climat Mali a procédé, le mardi 11 juin 2019, à l’hôtel Kempeski, au lancement du partage de ses documents stratégiques pour l’adaptation aux effets des changements climatiques.

Cette cérémonie, qui s’inscrivait dans le cadre de la 20ème édition de la quinzaine de l’environnement, était présidée par Seydou Keïta, conseiller technique au ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, en présence du directeur exécutif de Mali-Folkecenter, Ousmane Ouattara, et du directeur général l’agence de l’environnement et du développement durable (AEDD), Boureima Camara.

Conformément aux recommandations d’une mission d’évaluation faite en 2015, le Reso-Climat Mali a décidé de se doter d’outils stratégiques servant de guide. Ainsi des documents ont été élaborés sur trois thématiques : le genre, la gestion et la prévention des conflits, la capitalisation. Un quatrième document portant sur l’analyse du service des eaux et forêts et de la gestion des ressources naturelles au Mali a été écrit par Alpha Aly Maïga, ingénieur des eaux et forêts avec l’accompagnement du Reso-Climat Mali. Cet outil historique et pédagogique retrace l’itinéraire du Mali surtout des services eaux et forêts. La production de ces quatre documents stratégiques a été possible grâce à l’appui financier des Ambassades de Suède et de Norvège au Mali.

Le directeur exécutif de Mali-Folkecenter, Ousmane Ouattara, a remercié le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable pour son accompagnement. Selon lui, ces documents stratégiques ont une dimension de mémoire et de guide.  «Nous avons compris qu’il était important d’avoir une responsabilité de mémoire pour les services techniques et pour les acteurs qui travaillent dans le développement surtout la gestion des ressources naturelles. Ces documents constituent un pas important le positionnement de la société civile par rapport aux effets des changements climatiques. Nous avons décidé de partager ces documents avec les décideurs de notre pays pour qu’ils sachent maintenant que le Reso-Climat travaille maintenant suivant les normes contenues dans ces documents» a-t-il déclaré.

Le représentant du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Seydou Keïta, a souligné l’importance de ces documents stratégiques pour les services techniques. «Ces documents sont des ouvrages techniques et pédagogiques qui permettront de guider nos services techniques sur le terrain. Ils constituent des guides d’orientation clés dans la lutte contre le changement climatique dans notre pays» a-t-il ajouté. Seydou Keïta a salué les efforts du Reso-Climat et ses partenaires dans le secteur de l’environnement au Mali, tout en les assurant de l’accompagnement de son département.

Cette cérémonie entrait dans le cadre des activités de la quinzaine de l’environnement qui a été officiellement lancée par le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé, le lundi 10 juin 2019.

Abdrahamane Diamouténé

 

PROROGATION DU MANDAT DES DÉPUTÉS

Le FSD rejette la décision du gouvernement

Le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) a organisé une conférence de presse, le jeudi 13 mai 2019, à la Maison de la presse. L’objectif était d’informer les hommes de médias sur la position du FSD à propos de certains sujets qui dominent présentement l’actualité dans notre pays. Le président du FSD, Soumaïla Cissé, a dénoncé l’insécurité dans notre pays qui, selon lui, a atteint un seuil intolérable.

La conférence de presse, animée par Soumaïla Cissé, président du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD), en présence de Moutaga Tall, et de Choguel Maïga, était axée sur l’accord politique, la prorogation du mandat des députés, l’insécurité grandissante, le dialogue national inclusif et la révision constitutionnelle.

Selon le président du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD), Soumaïla Cissé, la situation sécuritaire dans notre pays est fréquemment marquée par des actes de violence qui endeuillent les populations. «L’insécurité a atteint un seuil intolérable dans notre pays. Le diagnostic du gouvernement crée la confusion» a-t-il déclaré. Il a appelé le gouvernement, en dépit des efforts consentis par les forces armées maliennes (Fama) et leurs partenaires internationaux, à faire de la sécurité des personnes et de leurs biens la priorité des priorités. À en croire Soumaïla Cissé, le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) en tant qu’entité n’est pas signataire de l’accord politique signé, le 2 mai 2019, par certains membres de la classe politique et de la société civile qui a abouti à la formation du gouvernement actuel.

Concernant la prorogation du mandat des députés, le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) la rejette car, aux dires de Soumaïla Cissé, elle constitue une violation de la constitution de 1992 et des engagements pris par le gouvernement. «Il y a une absence de visibilité claire sur les motifs de la révision constitutionnelle. Les six mois de la première prorogation du mandat des députés ont été marqués par une détérioration de la situation sécuritaire au centre de notre pays. La révision constitutionnelle ne peut pas être organisée avant le dialogue politique inclusif car elle doit être l’aboutissement de ce dernier» a renchéri Soumaïla Cissé.

Toujours de l’avis de Soumaïla Cissé, le FSD a accepté la main tendue du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, pour promouvoir le dialogue national inclusif. Il a souhaité que le gouvernement se rende compte que le Mali n’est plus un pays normal. À ses dires, le FSD entreprendra toutes les actions nécessaires pour sauver le Mali.

Abdrahamane Diamouténé  

 

20EME EDITION DE LA QUINZAINE DE L’ENVIRONNEMENT

Les actions fortes annoncées pour soulager les populations

Présidée par le Premier ministre, la cérémonie d’ouverture de la 20ème édition de la quinzaine de l’environnement s’est déroulée lundi au palais de la culture. Le clou de l’évènement a été le discours programme du ministre Housseini Amion Guindo, retraçant les actions fortes que son département s’apprête à exécuter pour le grand bonheur de l’ensemble des acteurs évoluant dans le domaine de l’environnement et de l’assainissement.

Désormais inscrite parmi les priorités du Président de la République, les questions d’environnement et d’assainissement font l’objet de toutes les attentions du gouvernement. Pour matérialiser cette volonté politique, la Quinzaine de l’Environnement, qui est notre initiative commune au service de la protection de l’environnement, a été mise à profit par le Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable pour annoncer des actions qui inverseront la courbe de l’histoire dans son domaine d’intervention. En plus des réalisations publiques ou privées, le département se fixe comme priorité de susciter le changement de comportement chez les populations afin qu’elles s’approprient les questions d’environnement et d’assainissement.

Le fleuve Niger : une station de traitement des eaux usées d’ici à 2030

Conscient du danger qui menace le fleuve Niger, sève nourricière de plus de 85% de la population malienne, avec son envasement par les sables et son envahissement par les plantes aquatiques nuisibles, aux déversements d’effluents industriels et domestiques, aux effets néfastes des exploitations minières par dragues, le département, à travers l’ABFN, a initié certaines actions. Il s’agit notamment de :  la mise en œuvre du Programme national de sauvegarde du fleuve Niger ; l’élaboration de la 1ère édition du rapport sur l’état du fleuve Niger au Mali ; la suspension des activités d’exploration et d’exploitation aurifère par drague sur les cours d’eau au Mali et la réalisation d’un paquet d’études techniques d’aménagement de berges de certaines localités riveraines du fleuve Niger.

En plus de ces réalisations, des actions concrètes ont été également réalisées par l’Agence nationale de gestion des stations d’épuration du Mali (ANGESEM), pour le contrôle des eaux usées et des effluents. Il s’agit de la réalisation d’une dizaine de stations d’épuration à travers le pays, des infrastructures qui traitent les eaux usées domestiques, industrielles et artisanales, avant leur déversement dans les cours d’eau. À terme, le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable entend doter toutes les grandes villes du Mali d’une station de traitement des eaux usées d’ici à 2030.

Assainissement : des mesures phares annoncées

Par souci de l’amélioration du cadre de vie de nos populations dans un contexte où la problématique des déchets plastiques constitue une préoccupation constante avec son corollaire de dégâts sur l’agriculture, le cheptel, les cours d’eau, la santé de nos populations, le ministre Housseini Amion Guindo a annoncé certaines mesures qui permettront à court, moyen et long termes de soulager l’Etat, les différents intervenants non étatique et les populations. Elles s’articuleront autour de l’accélération du processus de transfert des ouvrages d’assainissement aux différents niveaux des collectivités ; de l’accélération du processus d’indemnisation afin de démarrer les travaux d’aménagement des Collecteurs de Tienkolé en Commune I et de Woyowayanko en Commune IV avec l’appui de la Coopération allemande ; l’évacuation de tous les dépôts de transit et tous les «points noirs» du District de Bamako en rapport avec les Collectivités territoriales avant le 31 août 2019 ; l’achèvement des travaux afin de rendre fonctionnel le dépôt de transit de Lafiabougou  et enfin d’assurer la fonctionnalité normale de la décharge de Noumoubougou par la réalisation de travaux confortatifs de réhabilitation et de construction de cellules nouvelles.

Opérations villes propres : subvention des tracteurs pour les GIE et le recyclage des déchets au menu

Pour réaliser cet objectif majeur, le département a pris l’initiative d’aller vers une synergie d’action avec les mairies des six communes, celle du district, les GIE, Ozone-Mali et les services techniques. À terme, ce cadre de concertation périodique, qui est une innovation dans le secteur de l’assainissement, vise à organiser les GIE dans chaque commune, seule alternative contre l’informel qui sape tous les efforts entrepris. Pour afficher la volonté politique du gouvernement, le Premier ministre a accepté de subventionner des tracteurs au bénéfice des GIE organisés.

Au-delà des réalisations, le département reste convaincu que la bataille contre les déchets ne se gagne que par le recyclage. Pour booster les investissements dans ce domaine, le Ministre Guindo a réaffirmé la disponibilité du département à accompagner toutes initiatives collectives ou individuelles.

«Les déchets constituent une mine d’or qu’il faut savoir exploiter à l’instar de certains pays de la sous-région», a martelé le ministre lors de son intervention. Avec le kilo de plastique à 200 FCFA, le chemin de l’emploi est désormais tracé pour des milliers de jeunes et de femmes.

La brigade verte : le nouveau vecteur du civisme environnemental

Pour pallier les insuffisances des agents techniques et des moyens de l’Etat, les associations de jeunes ont décidé de se mobiliser dans chaque quartier pour contribuer à l’amélioration de leur cadre de vie. Sollicité, le MEADD a décidé d’accompagner ce mouvement appelé ‘’Brigade Verte’’ dans l’optique de promouvoir le civisme environnemental. Désormais considérées comme l’épine dorsale de la politique du département, ces jeunes gens sont les nouveaux soldats de notre cadre vie. Volontaire dans l’action contre certaines pratiques, la brigade verte veillera, sensibilisera et agira pour circonscrire certaines menaces de concert avec les services techniques du département. À terme, il est prévu de l’étendre avec l’appui des partenaires sur l’ensemble du territoire.

Cellule de Communication MEADD

 

QUINZAINE DE L’ENVIRONNEMENT

Les engagements forts de Housseni Amion Guindo

La 20ème édition de la quinzaine de l’environnement a été lancée, le lundi 10 juin 2019, par le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé. À cette occasion, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Fousseni Amion Guindo, a annoncé une série d’engagements visant à assainir et améliorer le cadre de vie des populations.

Evoquant les questions d’assainissement et d’amélioration du cadre de vie des populations, à l’occasion de la cérémonie de lancement de la 20ème édition de la quinzaine de l’environnement, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, Fousseni Amion Guindo, a étalé une série d’engagements pris par son département.

Il s’agit entre autres de l’accélération  du processus de transfert des ouvrages d’assainissement aux différents niveaux des Collectivités ; de l’accélération du processus d’indemnisation et le démarrage des travaux d’aménagement des Collecteurs de Tienkolé en Commune I et de Woyowayanko en Commune IV, avec l’appui de la Coopération allemande ; l’évacuation  de tous les dépôts de transit et tous les «points noirs» du District de Bamako en rapport avec les Collectivités territoriales avant le 31 août 2019. Il s’agira aussi d’achever les travaux et de rendre fonctionnel le dépôt de Lafiabougou ; d’assurer la fonctionnalité normale de la décharge de Noumoubougou par la réalisation de travaux confortatifs de réhabilitation et de constructions de cellules nouvelles.

Dans le cadre du projet Bamako ville propre, le département de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a entrepris d’organiser les GIE dans chaque commune du district de Bamako en synergie d’action avec les mairies des six communes, celle du district la société Ozone-Mali et les services techniques.  

Dans le domaine du recyclage des sachets plastiques, le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable est prêt à accompagner toutes initiatives à l’instar de celles de la FNAM concernant les déchets électroniques et la fondation Santé Environnement concernant les déchets plastiques.

Concernant l’environnement, le département s’attèlera à la préservation et la sauvegarde du Fleuve Niger ; à  la relance du processus de consultation des acteurs en vue de proscrire l’utilisation des sachets plastiques au Mali ; à  la mise en œuvre effective des mesures d’interdiction de l’exploitation aurifère par dragues sur les cours d’eau ; la mise en place d’un mécanisme approprié pour le financement durable de l’environnement ; la finalisation et l’adoption du projet de Code de l’environnement ; la mise en place d’un dispositif technique pour le suivi et le contrôle de la qualité de l’air à Bamako et dans certains grands centres urbains du Mali ; la construction d’une station de traitement des boues de vidange dans les grands centres urbains du Mali ; la valorisation des plantes aquatiques nuisibles pour la production de bio-fertilisant et de biogaz sur le cours supérieur du fleuve Niger.

Abdrahamane Diamouténé