La 2e réunion technique du comité de pilotage et d’orientation du Programme conjoint de lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition dans les cercles de Nara et de Nioro du Sahel tenue hier mardi , va permettre à la structure de se pencher sur les voies et moyens pour la mise en œuvre effective du programme après une année de prospection.
Selon le commissaire à la sécurité alimentaire, Cheick Sidy Yaya Diaby, ce programme financé par le Royaume uni de Belgique a pour objectif principal de s’attaquer aux causes structurelles de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle sous différents angles, au niveau des cercles de Nara et de Nioro du Sahel, à travers des intentions complémentaires mises en œuvre de façon concertée et cohérente par plusieurs acteurs.
Le commissaire a rappelé que le programme vise à améliorer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle des groupes vulnérables au niveau des deux cercles, Nara et Nioro du Sahel. « Il va favoriser leur accès aux facteurs de production, technologiques et marchés et à renforcer la capacité des acteurs locaux dans la prise en charge de la sécurité alimentaire dans le développement local », a-t-il ajouté.
Le programme, qui va durer 5 ans, est financé en grande partie par la Belgique et par plusieurs autres partenaires techniques et financiers à hauteur de plus de 10 milliards de F CFA, a indiqué M. Diaby avant de dévoiler la liste des partenaires impliqués. Il s’agit de cinq ONG belges et trois organisations multilatérales, dont la FAO qui assure l’appui au CSA pour la coordination.
Il a signalé les difficultés rencontrées par le programme dans sa mise en œuvre effective liées à la crise politico-sécuritaire qu’avait traversé notre pays.
Le commissaire a salué et remercié l’ensemble des partenaires impliqués et particulièrement le royaume du Belgique.
Le maire de la Commune urbaine de Nioro du Sahel, Kalilou Diakité, s’est réjoui au nom de toute la population du sahel occidental, que ce programme servira sans nul doute à réduire l’insécurité alimentaire des zones concernées.
Les représentants de la FAO et de l’ambassade de Belgique ont réitéré toute leur disponibilité à faire aboutir ledit programme.
Ousmane Daou
L’indicateur Renouveau 2013-08-21 10:10:34