Avant d’indiquer que « travailler pour la Diaspora a été mon grand rêve et c’est un grand honneur qui m’est fait ». A cet effet, «il faudrait que dans les prochains mois, nous sachions où se trouvent les Sénégalais, combien ils sont, ce qu’ils font, pour mieux les assister, les protéger et les promouvoir. Ensuite, les accompagner pour en faire des acteurs de premier plan de notre développement, par une meilleure orientation de leurs investissements, la négociations de conditions allégées pour obtenir des prêts et accéder au logement; un pacte avec la Diaspora est déjà à l’étude, qui permettra de créer les conditions d’une participation réelle de la Diaspora dans le développement du pays, en termes de ressources humaines et techniques ».
Et, «pour que la Diaspora contribue davantage aux efforts du développement de notre pays, il faut qu’elle soit en bonne santé, en situation régulière et bien soutenue. Nous veillerons à mieux assister chaque sénégalais qui rencontrera des problèmes juridiques par la présence d’un avocat, de santé par une mutuelle, mieux prévenir les situations de crise pour des dispositions préventives en matière d’action et de réaction rapide. Bien entendu, il faudra des interlocuteurs crédibles et représentatifs de la Diaspora, pour une politique inclusive, ce qui nécessite la mise en place d’un Haut conseil représentatif ».
En plus de la «sécurisation de la carte consulaire » qui « s’accompagnera d’une politique visant à mettre en place un fonds de solidarité de la Diaspora, pour des actions en cas de maladie ou de décès, mais aussi l’alimentation du Fonds mis en place par le Président de la République au profit de la Diaspora ». Jules Diop de tendre « la main à chaque compatriote de la Diaspora, quelle que soit son appartenance politique, ethnique, religieuse ou raciale. Il faut que dans un an tout au plus, chaque sénégalais se sente fier d’être sénégalais dans son pays d’accueil et qu’il sente son pays l’accompagner à chacun de ses pas ».
Dié BA
PressAfrik2014-07-16 04:02:33