Conformément aux dispositions électorales, plusieurs bureaux de vote ont ouvert à 8 heures GMT pour le début des opérations du vote. A Bamako, où nos reporters ont sillionné beaucoup de centres de vote, l’affluence était grande devant les bureaux de vote. Malgré quelques couacs observés dans le déroulement des opérations du vote, les électeurs tenaient à accomplir leur devoir citoyen. En effet, dans certains centres de vote de la CVI (Magnambougou projet et Magnambougou marché, Sokorodji, Dianéguéla, Sogoniko, Banankabougou, Faladié et Niamakoro, Yirimadio) que nos reporters ont sillonné, il s’est dégagé un certain nombre de constats. Il s’agit notamment de la lenteur des agents électoraux à retrouver le nom des électeurs sur la liste électorale qui a souvent énervé certains. Il faut tout de même rappeler que les deux lignes téléphoniques mises à disposition par les deux opérateurs économiques n’ont pas suffi à évacuer les désagréments liés à l’identification des bureaux de vote.
Au niveau du dispositif sécuritaire mis en place par les autorités, les consignes étaient très claires : éviter des attroupements inutiles susceptibles de provoquer des troubles. L’accès des centres de vote était surtout subordonné à la présentation de la carte Nina. Quelques altercations à ce sujet ont opposé les forces de l’ordre à ceux qui ont refusé de se soumettre à cette exigence dans certains centres notamment à Magnambougou projet. En tout cas, pour ce 1er tour, l’affluence était grande et les incidents recensés étaient mineurs au moment de notre passage.
Selon plusieurs électeurs approchés par notre reporter lors de son passage dans ces centres de vote de la CVI, les bamakois sont sortis massivement pour aller accomplir leur devoir de citoyen. Ces mêmes témoignages affirment que cette mobilisation générale pourrait s’expliquer par l’intérêt qu’a suscité cette élection qui se passe dans un contexte très particulier.
Zakariyaou Fomba
L’indicateur Renouveau 2013-07-29 09:01:22
