SCENE SPORTIVE MALIENNE : Ces icônes vivantes à saluer et à imiter…

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Il est unanimement reconnu par tous que le sport est un véritable facteur de développement, d’unité, de cohésion sociale dans un pays.

Pour cela il faut des hommes et des femmes totalement dévoués pour cette cause noble et exaltante.

Au Mali malgré quelques embûches et péripéties souvent malheureuses liées mêmes à l’activité humaine, certaines personnalités du sport malien se sont sacrifiées pour rehausser le flambeau plus haut le sport malien au moment de leur passage pour les uns et pour les autres qui sont actuellement en fonction.

Parmi eux on peut citer Karounga Keita, Salif Keita, Habib Sissoko.

Du coup ces personnalités méritent aujourd’hui respect et considération.

Et pour cause… 

On peut les aimer comme on peut ne pas les aimer mais une chose est sure et certaine, ces quatre personnalités de la scène sportive malienne ont tout donné et continuent de tout donner pour le développement harmonieux des différentes disciplines sportives.

Et cela n’est pas une surprise si on se réfère de leur parcours sportif en tant que pratiquant puis dirigeant.

Leurs actions seront à jamais gravées dans les mémoires collectives da observateurs et des amateurs sportifs du pays.

Ainsi après avoir été joueur du Djoliba, de l’Equipe nationale, en Europe et après avoir raccroché les crampons, Karounga Keita dit KK fut d’abord un entraineur du club et de l’équipe nationale avant de devenir un grand dirigeant modèle du club pendant 23 ans.

Durant tout ce parcours, l’homme s’est totalement dévoué et s’est même sacrifié pour l’existence et le maintien du Djoliba sur l’élite nationale et africaine.

Sous son règne le Djoliba en a remporté plusieurs titres de championnat du Mali et de plusieurs coupes du Mali.

Aussi en basketball, le Djoliba  a remporté plusieurs titres de championnat et plusieurs coupes du Mali en Dames et en Messieurs.

On retiendra surtout le Djoliba Dames en Basketball a remporté la coupe des clubs champions en 2005 à Bamako.

Face au poids de l’âge, il fut obligé de quitter en 2013.

C’est en reconnaissance de ses efforts consentis pour le club que les dirigeants actuels ont décidé de lui rendre hommage en baptisant le terrain d’entrainement sportif  du club, complexe sportif Kaounga Keita. 

Quant à Salif Keita, après avoir joué au Réal, celui qui est surnommé le Domingo du ballon rond s’est fait remarqué à travers les cinq continents du monde par son talent  et son génie qui resteront à jamais gravés dans les mémoires des amoureux du ballon.

Après avoir joué trois finales de coupe d’Afrique de clubs avec le Stade malien de Bamako en 1965 et le Real en 1966, le natif d’Ouolofobougou a joué aussi la finale de la coupe d’Afrique des nations en 1972.

Deux ans auparavant, il devient le 2e meilleur buteur du championnat français avec 42 buts marqués.

Ce qui lui a valu d’être élu premier ballon d’Africain en 1970 avant de terminer sa carrière professionnelle aux Etats-Unis.

Il rentre au pays où il crée un centre de football qui porte son nom en 1997 où il révolutionne le football malien avec la génération de Mahamadou Djila, Seydou Keita, Alfousseini Karembé, Mamadou Coulibaly ‘’Scifo’’ pour e citer que ceux-ci.

Le 27 mars 2005, il devient président de la fédération malienne de football où il innove avec l’acquisition du sponsoring du football malien avec une société de téléphonie de la place.

On peut dire sans se tromper les nombreux fondateurs des centres se sont tous inspirés de la légende vivante du football malien et mondial. Enfin quant à  Habib Sissoko, il n’a cessé de tout mettre en œuvre pour rayonner le comité  national olympique et sportif du Mali depuis son arrivée à la tête de l’instance suprême du sport malien.

Cela n’est pas une surprise pour avoir été champion du Mali en Judo et ayant participé aux Jeux olympiques de Moscou en 1980 dont le chef de la délégation malienne qui deviendra son collaborateur et complice  au sein di comité olympique, un certain  Feu Oumarou Tamboura.

Après avoir introduit les instances de la fédération malienne de Judo, Habib devient plus tard président de la dite fédération.

Au vu des efforts et du respect des valeurs olympiques, le natif de Niaréla se voit propulser à la tête du comité national olympique et sportif du Mali.

Et c’est le début d’une ascension fulgurante qui lui conduit à des hautes responsabilités dans les instances internationales olympiques et sportives.

Grace à son sens de partage et à son savoir faire, les 23 fédérations nationales et sportives affiliées ne cessent de bénéficier de l’apport du comité olympique à travers des formations en management, des bourses d’études à l’étranger, de l’assistance financière et matérielle à travers le sponsor d’une société de téléphonie mobile de la place.

C’est grâce à Habib Sissoko que le comité olympique est devenu une instance performante et envié dans la sous-région. Et pour preuve plusieurs pays de la sous-région continuent de venir s’inspirer du cas malien.            

Sadou Bocoum 

Source: La Mutation