Le deuxième passage de la campagne de la chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) chez les enfants de 3 à 59 mois dans le district de Bamako aura lieu du 17 au 21 octobre 2016.
Pour protéger les enfants contre le paludisme, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique (MSHP) a pris un certain nombre de dispositions comme l’organisation de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) chez les enfants de 3 à 59 mois sur toute l’étendue du territoire. Après un premier passage en septembre dernier, le district verra le deuxième passage du 17 au 21 octobre prochains.
L’engagement politique de notre pays contre le paludisme est marqué par la gratuité du test et de la prise en charge des cas simple et grave chez l’enfant de 0 à 5 ans et la femme enceinte, la gratuité des moustiquaires. S’y ajoutent la subvention des antipaludiques et des examens de laboratoire.
Le paludisme, considéré comme le premier motif de consultation dans les structures sanitaires, est une maladie provoquée par un parasite appelé Plasmodium. La forme grave du palu est transmise par le Plasmodium falciparum, soit 98 %.
La situation épidémiologique 2015 s’est présentée comme suit : plus de 2,3 millions de cas avec environ 686 000 cas graves. Il a été enregistré également chez les enfants de moins 5 ans plus de 797 000 cas et environ 117 000 cas chez les femmes enceintes.
Le nombre de décès enregistrés en 2015 s’élève à 1978 cas. Si bien que le paludisme représente encore dans notre pays 40 % des motifs de consultation dans les structures sanitaires.
L’initiative de l’Etat est d’éradiquer ce fléau d’ici 2030, à travers la chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS), le traitement préventif chez les enfants de moins de 5 ans et le traitement intermittent du paludisme chez la femme enceinte avec au moins trois prises de SP (Sulfadoxyne) avant l’accouchement.
Il faut ajouter la pulvérisation intra domiciliaire ainsi que l’utilisation de la moustiquaire imprégnée.
La campagne de la CPS se déroule dans tout le pays, soit 65 districts sanitaires.
Ousmane Daou