L’Assurance maladie obligatoire (AMO ) a connu des fortunes diverses de son de ses début en 2009 à nos jours selon Oumar Thiémoko Sangaré, le conseiller technique du directeur général de la Caisse nationale des maladies(CANAM). Il s’exprimait le 1 août lors d’une journée d’échange avec les journalistes sur le thème « Une meilleur adhésion des populations à l’Assurance maladie obligatoire».
L’une des premières difficultés de l’AMO a été des problèmes de communication dès le départ de l’initiative sous le président ATT. L’erreur, selon Oumar Thiémoko Sangaré, a été de véhiculer que les gens pouvaient se retirer de l’AMO. Mais l’AMO étant créé par une loi, elle est obligatoire comme toutes les autres lois de la République.
A présent, il s’agit de créer l’Assurance universelle pour tous les Maliens, qu’ils soient fonctionnaires, salariés ou non. Déjà, l’adhésion du public à l’AMO est allée crescendo de puis sa création. Toutefois, même s’il y a des centres de santé au Mali, l’accès aux soins n’est pas donné à tout le monde. « Il s’agit maintenant d’étendre le système à une couverture universelle », a fait savoir Oumar Thiemoko Sangaré.
Pour Abdramane Maïga, président du Journalisme citoyen action République(JCAR), l’AMO traduit la solidarité malienne. En tant que partenaire de la CANAM, le JCAR tient à l’espace d’échange entre les médias et la CANAM pour communiquer mieux sur les actions de l’AMO, particulièrement les avantages de l’AMO. Ainsi, depuis 3 ans, les hommes de médias et les experts de la CANAM se rencontrent pour échanger.
Soumaila T. Diarra