Il contribue donc à l’atteinte de la sécurité alimentaire et participe à la lutte contre la pauvreté. L’importance du secteur se traduit aussi par l’effectif du cheptel estimé à 9 millions de bovins, 28 millions d’ovins et caprins, 900 mille camelins, 36 millions de volailles, etc. C’est l’un des cheptels les plus importants de l’Afrique au sud du Sahara. Il est évident que le Mali accorde une place stratégique à ce secteur dans sa politique de développement notamment la croissance économique durable, la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté. Pour le ministre de l’élevage et de la pêche, l’amélioration de la santé animale est un axe prioritaire de cette politique.
Pour lui, l’objectif de la maîtrise de la santé animale a justifié l’adhésion du Mali à l’OIE. Cette organisation a permis de venir à bout de la peste bovine au Mali et avec l’appui des partenaires la plupart des épizooties majeures sont sous contrôle. Malgré ces avancées, le défis de la santé animale se posent à nos pays et nécessitent une action collégiale dans laquelle les vétérinaires joueront un rôle primordial.
Seydou Coulibaly
Le Républicain 15/04/2011