« J’ai d’abord rappelé à Eto’o qu’il n’a jamais été un grand homme. »
Le tribunal de première instance de Madrid a jugé que Samuel Eto’o était bien le père d’Erika Do Rosario Nieves, jeune femme âgée de 22 ans, après que le Camerounais a été déclaré défaillant, ne s’étant pas présenté au jugement. La mère de la jeune femme, Adileusa, et le footballeur se seraient rencontrés dans une discothèque de Madrid en 1997 – alors que le joueur jouait pour le club de Leganés – après avoir été présentés par un ami commun qui travaillait dans une discothèque.
Selon le procès, à la suite de cette relation, en février 1998, Adileusa a découvert qu’elle était enceinte, et l’a indiqué à Eto’o. Elle aurait alors précisé au joueur qu’elle ne souhaitait pas cet enfant, mais qu’elle « agirait de manière responsable à l’égard de leur enfant commun » . L’avocat de la jeune fille a ajouté que pendant la grossesse, sa mère « a essayé de communiquer avec le futur père, mais il n’a pas répondu à ses appels téléphoniques ni à ses e-mails » . Ni même lorsque celle-ci l’a prévenu par message qu’elle allait accoucher.
L’enfant est née en 1999 à Madrid, alors que le Lion indomptable jouait pour le RCD Espanyol (l’année de ses 18 ans), sans que le joueur ne la reconnaisse à aucun moment. Pour faire avancer l’affaire, la jeune femme a fourni des preuves biologiques à l’appui de son témoignage, ce qui a conduit le juge à admettre la poursuite, bien que Saméto ne se soit jamais conformé aux demandes du tribunal. La sentence condamne l’ex-footballeur à verser une pension mensuelle de 1400 euros à la jeune femme, rétroactivement à partir du moment où la plainte a été déposée.
Lui qui voulait absolument payer des primes aux joueurs du Cameroun pourra au moins se servir de cet argent pour payer les pensions qu’il doit.
Source: sofoot.com