Les fortes pluies sur la Cité des 3 caïmans depuis dimanche ont occasionné d’importants dégâts : plusieurs routes sont devenues impraticables pour les usagers.
Après les fortes précipitations de mardi et de mercredi, toutes les routes ou presque de la capitale sont dans un état de délabrement. Certains axes sont devenus impraticables. Ce qui cause des difficultés aux usagers de la route et aux simples piétons.
Chaque saison des pluies est une période difficile pour la population. Les goudrons sont les premières victimes des fortes pluies, des rues deviennent problématiques à cause de la boue et des eaux stagnantes et nauséabondes.
Sur la route principale de Yirimadio, les automobilistes sont obligés de rouler attentivement, pour éviter les nids-de-poule. Aboubacar Ouattara, usager de la route, impute la responsabilité de cet état de fait aux élus communaux. Selon lui, ils devaient prendre des précautions avant la saison des pluies. Ce qui lui fait dire qu’ils ne jouent pas leur rôle dans la société.
« C’est la conséquence de la mauvaise organisation de la population. Chacun agit comme bon lui semble. On transforme les caniveaux en poubelles. Aujourd’hui, les passages des eaux presque inexistants à Bamako. Ils sont tous bouchés », ajoute Sékou Ouattara, un autre usager de la route.
Yirimadio n’est que la partie émergée de l’iceberg. En réalité, pendant l’hivernage, Bamako devient plus sale. C’est son image la plus laide qu’elle projette sous la pluie.
Zié Mamadou Koné
Stagiaire