Aussi bien au sein du gouvernement qu’à l’Assemblée nationale ainsi que dans l’administration, le Rassemblement pour le Mali, le parti présidentiel est accusé « de se tailler la part du lion ». Les alliés du parti au pouvoir n’hésitent pas à le taxer de « parti gourmand », rapportent nos confrères de RFI.
Ils ajoutent que plusieurs formations de la Convention de la majorité présidentielle (CMP) ne mouillent pas le maillot pour le président IBK. Ce dernier, face aux critiques virulentes de l’opposition malienne sur sa gestion et à l’absence de répondant dans son propre camp, n’a pas hésité à taxer son camp de « majorité molle », concluent nos confrères français.
La menace des alliés du parti présidentiel
« Si le président IBK veut une majorité forte et offensive, qu’il nous associe plus à la gestion du pays et qu’il demande à son parti, le RPM, d’être plus ouvert », a confié à RFI un député de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma), un parti de la majorité présidentielle.
Ce sentiment est partagé par d’autres formations politiques de la même majorité. Elles souhaitent que le congrès du RPM, qui s’achève ce dimanche 23 octobre, redéfinisse sur de nouvelles bases les relations entre tous les partis qui soutiennent l’action gouvernementale.
Parmi les mêmes alliés politiques du Rassemblement pour le Mali, d’autres menacent de faire leurs bagages s’ils n’ont pas une place au soleil.
B. S