Rappelons que cette voie est vitale pour l’approvisionnement du Mali en denrées de première nécessité. En effet, tous les camions remorques en provenance de Dakar, pour Bamako, passent obligatoirement par Samé. Ce qui fait que la route est littéralement prise d’assaut de 20 heures à 6 heures du matin.
Les populations de ce quartier de la Commune III dorment très mal, en raison des sirènes des ambulances, toutes les nuits que Dieu fait, suite aux nombreux accidents, qui se suivent mais ne se ressemblent pas. Tous les deux ou trois jours, il y a mort d’homme sur ce tronçon, situé à l’entrée de Bamako. Les accidents sont essentiellement dus à l’étroitesse de la voie, aggravée par la présence d’une montagne d’ordures, qui ont fini par l’envahir. Conséquence: la voie se rétrécit et les accidents se multiplient, avec leur corollaire de morts et de blessés graves.
Le Maire du District de Bamako et son collègue de la Commune III sont vivement interpellés, pour évacuer, de façon régulière et non sporadique, le dépôt d’ordures. Le ministre en charge des Transports est également interpellé, pour améliorer l’état de cette route, qui manque d’un entretien digne de son importance. Trop de morts trop d’accidents, trop d’ordures, c’est trop de tout. Comme le dit l’autre, trop c’est trop! Il faut donc agir maintenant.
Pierre Fo’o Medjo et Chahana Takiou
Le 22 Septembre 21/08/2011