La 23e édition de la Journée africaine de la prévention des risques professionnels a eu lieu le 30 avril 2019 à l’hôtel de l’Amitié de Bamako. Elle a été placée sous le signe de la promotion d’une prévention durable en Afrique.
«Construire les bases d’une prévention durable en milieu de travail en Afrique: un défi pour tous» ! Tel était le thème de la 23e édition de la Journée africaine de prévention des risques professionnels célébrée au Mali le mardi 30 avril 2019 à l’hôtel de l’Amitié de Bamako. Cette journée coïncide avec la 17è Journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail.
Conformément au thème, la construction des bases pour la promotion d’une prévention durable était au cœur de l’événement. Ainsi, à travers diverses animations, les participants ont débattu plusieurs thématiques allant dans le sens de la promotion de la santé et de sécurité au travail. En Afrique, selon les statistiques, on enregistre près d’un cas d’accident de travail sur 5 alors que le continent représente seulement 2 % du travail mondial.
Il s’agissait donc pour les participants de baliser les déterminants de la prévention des risques professionnels pour mieux pallier les difficultés qui gangrènent le monde de la prévention des risques professionnels pour poser les jalons du maintien durable de la santé et de la sécurité au travail. Le monde de la prévention des risques professionnels au Mali reste confronté à certaines difficultés dont l’insuffisance de l’engagement des employeurs, le manque de personnel… C’est pourquoi le directeur national du travail a profité de l’opportunité pour inviter les syndicats et les services à dynamiser les comités de prévention.
Cette 23e Journée de la prévention des risques professionnels fut aussi l’occasion de rendre hommage aux nombreuses victimes des risques et accidents du travail. Et pour le Secrétaire général du ministère de la Solidarité et de l’Action humanitaire, M. Salifou Maïga qui présidait l’événement, il est du devoir de chacun d’œuvrer pour la réduction des risques et accidents du travail. «Chacun de nous doit œuvrer pour l’arrêt de décès», a-t-il défendu. Il a conclu son intervention sur l’espoir que fondent les plus hautes autorités sur les travaux pour des recommandations dont la mise en œuvre permettra d’améliorer la prévention, mais aussi la santé et la sécurité des travailleurs.
Oumar Alpha