Bamako a abrité le 1er juillet la 5e réunion du Groupe de soutien et suivi sur la situation au Mali. Au cours de cette rencontre, les chefs des services de renseignements ont passé en revue la situation sécuritaire du Nord et les défis de la force onusienne, nouvellement déployée sur terrain.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiéman Hubert Coulibaly, s’est réjoui des résultats de la derrière rencontre du Groupe. Au plan sécuritaire, il a noté des avancées significatives. Cela se justifie par le recouvrement du territoire et de la signature d’un protocole d’accord préliminaire, entre les autorités de la transition et les groupes armés du Nord.
« Lors de la 4e rencontre en avril dernier, le Groupe avait pris l’engagement d’enclencher un plan politique pour la tenue du scrutin. De nos jours, ce processus connait un essor puisque toutes les parties ont manifesté leur volonté quant à la nécessité de la présidentielle. Et cette élection est cruciale, dans la mesure où elle constitue le parachèvement du retour à l’ordre constitutionnel », a affirmé Tiéman Hubert Coulibaly.
Le représentant du président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), Abdou Cheaka Touré, la situation actuelle nous donne espoir.
« Le Mali recouvre petit à petit son climat social. Au moment où nous passons le témoin à la force onusienne, la détermination des pays amis du Mali n’a nullement fait défaut. Pour l’heure, la situation nécessite un maintien et un processus politique. Le gouvernement du Mali a déjà posé des actions, par la mise en place d’une Commission de dialogue et de réconciliation, l’adoption de la feuille de route et la signature de l’accord préliminaire entre les groupes armés. Ces résultats contribueront à la réussite des élections qui est un défi pour la communauté internationale », a-t-il déclaré.
Si le Mali regagne l’espoir, c’est à travers l’élan de solidarité des amis manifesté à l’endroit du peuple meurtri, a dit le président de la République par intérim, le Pr. Dioncounda Traoré. Et de préciser que la présente rencontre offre l’opportunité de faire le bilan du chemin parcours depuis le 19 avril dernier. Il a invité les groupes armés à respecter l’accord signé à Ouagadougou pour la tenue des élections.
« L’élection est un élément indispensable pour la sortie crise. Malgré les contraintes, nous avons tenu à respecter nos engagements. Le Mali n’a plus droit à l’erreur », a insisté le président de la République par intérim.
Nabila Ibrahim Sogoba
L’indicateur Renouveau 2013-07-02 08:24:30