La Coalition pour l Alternance au mali en 2018 – France a eu une réunion de travail, samedi 17 mars 2018 à Montreuil, avec le chef de file l opposition malienne , l’honorable Soumaïla Cissé.
Celui-ci avait émis le souhait d’échanger avec la communauté malienne majoritairement engagée dans la dynamique de l’Alternance depuis le 24 février 2018 date de création de la coalition qui regroupe tous les partis de l’opposition , beaucoup d’associations , de représentants de candidats potentiels et de citoyens engagés pour la cause du Mali .
L’affluence était considérable, malgré le mauvais temps et l’imposante manifestation des sans-papiers qui s’est déroulée quelques heures avant .
La rencontre a été centrée par le coordonnateur Ali Diallo sur la situation socio-politique au Mali , la question de la sécurité , les échéances électorales à venir avec comme point de fixation, les échanges entre états majors engagés dans l’alternance.
Dans une première intervention , le chef de file de l’opposition a décrit la grave situation du pays, qui croule sous le poids de la mal gouvernance , de l’impréparation des autorités , des attaques récurrentes contre les Famas . Il a également présenté les démarches effectuées pour sensibiliser les partenaires du Mali sur la nécessité de tenir les délais constitutionnels pour les élections qui sont la seule voie de salut . Afin d’en assurer la transparence , il propose une certification des élections par les nations unies . Tout doit être envisagé pour éviter une sur-crise électorale .
Il a également rappelé les différents cadres d’échange avec l’administration pour préparer les futures échéances . A ce niveau Soumaïla Cissé a relevé quelques points de satisfaction quant à la nouvelle loi électorale en gestation . Celle-ci offre d’ores et déjà quelques améliorations pour assurer une certaine transparence des opérations .
Parlant des concertations liées à l’alternance , il a insisté sur la volonté de beaucoup de responsables nationaux de créer de véritables convergences au niveau des programmes et des ambitions . A défaut d une candidature unique , le second tour peut ( doit ) permettre un regroupement des forces de l Alternance . De son point de vue le rassemblement est nécessaire non pas pour une ambition individuelle mais pour sauver notre seul pays , le Mali .
Les différentes interventions de l assistance ont porté sur l’organisation des élections , la difficulté de réussir les convergences ( compte tenu ambitions ) , les innovations prévues dans la loi en préparation , les 900 milles cartes Nina en trop et la coordination entre Bamako et paris pour la réussite de l’alternance .
Dans une dernière intervention le chef de file de l’opposition a tenu a remercier le coordinateur Ali Diallo et son adjoint sans oublier le rapporteur Sekou Fofana . Il a également adressé ses remerciements aux présidents des 4 commissions pour le travail de mobilisation réalisé en si peu de temps .
Il a pris des engagements pour assurer une bonne coordination entre la Coalition de France et les acteurs à Bamako.
Avant de lever la séance , le coordinateur a rappelé qu’il s’agissait d une première rencontre qui sera suivie d’autres car la Coalition pour l Alternance au Mali en 2018, est une tribune pour tous les candidats et potentiels candidats pour mieux éclairer les citoyens et contribuer à la réussite de l’Alternance .
Sekou Magassa.
Source: Sekou Magassa