RETRAIT DES CARTES ELECTORALES De nombreux habitants sans cartes Nina à Gao


En ce qui concerne le rythme de l’enlèvement des cartes, l’on note des disparités entre les communes rurales où les populations sont sédentaires et celles dont les habitants sont majoritairement nomades. A titre d’illustration la commune rurale de Gouzourey a atteint plus de 70% de taux de retrait contre seulement 2% dans celle du Tilemsi dans l’ancien arrondissement de Djebock. Ces disparités vont être bientôt corrigées grâce au renforcement des équipes d’escorte, assure le préfet adjoint Amadou Dicko.

Signalons aussi que nombreux sont les citoyens en possession des récépissés d’enrôlement mais qui n’ont pas retrouvé leurs cartes Nina.

Les préparatifs de l’élection présidentielle se déroulent sous l’œil vigilant des forces armées et de sécurité qui ont déployé un dispositif impressionnant dans la ville. Le voyageur débarquant à Gao est vite frappé par la présence massive des forces de sécurité nationales, comme étrangères. La ville est solidement quadrillée afin que les populations puissent vaquer à leurs occupations dans la quiétude.

Aussi, Gao a retrouvé son animation habituelle. La désolation des rues désertes au moment de l’occupation a fait place un regain d’activités. De nombreux déplacés et réfugiés sont de retour. Les transporteurs qui font l’axe Bamako-Gao se frottent les mains actuellement. Les passagers sont si pressés de rentrer chez eux qu’ils acceptent de s’entasser dans des cars pour voyager dans des conditions pénibles.

En plus du retour des habitants, Gao bénéficiera aussi de l’arrivée du personnel de la Mission multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies pour le Mali (Minusma) qui a décidé de faire de la Cité des Askia l’une de ses bases importantes.

Avec l’Essor MOIS BENI DU RAMADAN

Les marchés bamakois bien approvisionnés
Le Mali, à l’instar des autres pays musulmans, a débuté  le jeûne du mois de Ramadan le mercredi 10 juillet 2013. A cette occasion, il règne un décor assez inhabituel dans les marchés bamakois. Les étales sont bien fournies en vue de ravitailler la clientèle de tous les produits nécessaires. Du côté des clients, on déplore la cherté des marchandises. Reportage.

Un tour dans les marchés de Bamako suffit pour se rendre compte qu’il n’y aura pas de rupture de denrées pendant ce mois béni de ramadan. Les marchés sont suffisamment approvisionnés par les opérateurs économiques. Ce n’est pas seulement la capitale mais également les régions  qui disposent de stocks suffisants pour faire face à la période de soudure, selon une source régionale. Pour le sucre très nécessaire pendant ce mois béni, les usines de sucrerie de Séribala et Dougabougou  et d’autres entreprises privées viennent en appoint aux produits d’importations. Quant aux céréales, les commerçants rassurent les Maliens de la disponibilité des stocks.

Ben Dao

L’indicateur Renouveau 2013-07-12 07:49:49