C’est dans cette logique que la Plateforme des OSC a tenu, le mardi 14 avril 2015, au Pavillon des Sports du stade Modibo Keita, une Assemblée générale, pour faire la restitution de sa mission.
La Plateforme des OSC est une organisation regroupant les leaders religieux, les différentes couches sociales et la société civile, sans aucune coloration politique. Consciente de la crise que connait le Mali, elle a décidé d’apporter sa pierre à la recherche de solutions.
Pour Chérif Ousmane Madane Haidara, le Mali est une Nation et aimer sa patrie, c’est d’abord s’aider soi-même. Tout citoyen qui détient une solution pour aider à sortir son pays de la souffrance et qui reste passif, doit être considéré comme traitre à sa nation. Le gouvernement du Mali fait de son mieux, nous devons l’appuyer, car lui seul ne peut pas tout faire, dira-t-il.
Nous reconnaissons aujourd’hui que le pays est divisé. Cela s’explique par le fait qu’aucun militaire malien ne sillonne actuellement la ville de Kidal. Pour cela, nous devons accepter la signature de l’accord d’Alger, pour obtenir une bouffée d’oxygène. Nous avons initié cette organisation, sur nos propres deniers, non pas pour être les adversaires de nos plus hautes autorités, mais parce que nous aimons notre pays, a déclaré le chef d’Ançardine.
La Présidente de la Cafo, Oumou Touré, déclarera: «nous sommes animés d’un sentiment patriotique. Nous avons rencontré les communautés musulmane et chrétienne, la Francophonie, nous sommes également allés à l’Elysée.
Nous avons approché des personnes ressources, visité différents Parlements, notamment les Parlements européen, belge et suisse. Nous avons été au Palais des Congrès des Nations unies. Nous avons en outre rencontré la société civile, tout comme les représentants de ces Etats.
Partout où nous avons été, ce qui a attiré l’attention de nos partenaires c’était la composition de notre délégation. Les partenaires ont été très sensibles à nos arguments et tous nous ont demandé quelles étaient nos attentes. Nous leur avons dits que nous ne sommes pas venus quémander, mais plutôt parler du Mali et des problèmes qu’il traverse. Nous sommes venus pour que vous nous aidiez à juguler cette crise.
Les partenaires ont tous promis de nous aider, en nous disant que dans tous les pays qui vivent des situations pareilles, ce sont d’abord les nationaux qui se mobilisent autour de leurs préoccupations. Personne ne sera devant nous pour gérer ce problème, car ce sont les Maliens qui détiennent les solutions», conclura la Présidente de la Cafo.
Adama Bamba
Source: Le 22 Septembre