Contrairement à son prédécesseur Nicolas Sarkozy, le président en place à l’Elysée a pris à bras le corps le dossier de la crise malienne. Tout en saluant les raccordements de violons entre les autorités de Bamako et l’instance dirigeante de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Président Français, François Hollande du haut de la Tribune des Nations Unies et devant plus de 160 chefs d’Etats et de Gouvernements a qualifié la présence des groupes terroristes au Nord du Mali, de danger pour la sous région Ouest africaine ; pour le continent africain, mais aussi pour le monde entier.
Il a déclaré que ses sauvages constituent de sérieux menaces pour la stabilité du Mali, de la sous région Ouest africaine, de toute l’Afrique et du monde entier. Dans un discours plus que jamais franc et sorti tout droit du fond du cœur, le Président de la république française dira que son pays apportera une aide logistique conséquente aux forces de la CEDEAO, qui devraient arriver très bientôt au Mali.
Parlant des élections, il dira qu’il n’est pas possible d’organiser de scrutins électoraux dans ces conditions de divisions du pays. Pour François, la primauté au Mali, c’est la recouverte de l’intégrité territoriale et les élections suivront ensuite. Dans la foulée de ce discours combien apprécié de François Hollande à propos de la crise au nord Mali, de sources confidentielles, il ressort des coulisses que l’acheminement des armes maliennes bloquées dans les différents ports de la sous/région pourrait débuter dès les tous prochains jours.
Toujours à propos de la reconquête des deux tiers du territoire occupés par des groupes islamistes et terroristes, tout semblait être lié à la conclusion d’un accord de principe entre les autorités en place à Bamako et la CEDEAO. Avec le raccordement de violons entre le Mali et la CEDEAO, la semaine dernière, les choses semblent aller à la vitesse maximale. Il y a lieu de souligner que les sauvages qui se réclament comme étant de fervents pratiquants de la religion musulmane et qui ne font que maltraiter « de façon barbare » les paisibles populations des trois régions du Nord Mali, constituent de nos jours de sérieux dangers pour les citoyens maliens, ouest africains, entre autres.
Dans la phase actuelle du règlement de la crise islamiste et terroriste au Nord Mali, il ne serait pas indigne pour nous africains d’avoir confiance en les propos tenus par le Président Français du haut de la tribune des Nations Unies. Il y a lieu de confier qu’avec ces déclarations ; le Président Français a démonté aux anciennes colonies Françaises, qu’elles peuvent compter sur le soutien de leur mentor de l’Hexagone pour faire face aux dangers qui les menaceraient.
Par Zhao Ahmed A. Bamba