Pour la 2e phase des pourparlers ouverte hier après-midi à Alger, la cérémonie d’ouverture a accusé deux heures de retard. Un faux départ du fait du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) à cause de prétendus problèmes protocolaires. Heureusement, après un échange avec le ministre des Affaires étrangères algérien, ils ont finalement accepté de rejoindre les membres du gouvernement malien et les représentants de la communauté internationale.
Malgré ce faux départ, les membres de la délégation gouvernementale ont assuré être venu s avec « l’esprit ouvert et les oreilles tendues ». Une disponibilité qui tranche avec les dissensions très visibles au sein des mouvements armés malgré la signature la semaine dernière à Ouagadougou d’une plate-forme pour parler « d’une seule voix ». C’est pourquoi, un officiel algérien visiblement remonté contre eux, a dénoncé « ceux qui prennent les négociations en otage ». C’est pourquoi, le ministre burkinabè des Affaires étrangères et représentant de la Cédéao, Djibrill Bassolé, a interpellé les mouvements armés. « Vos divergences sont un facteur de menace pour la paix », leur a-t-il rappelé.
On espère quand même rentrer aujourd’hui dans le vif du sujet avec les discussions de fond au sein de quatre commissions créées pour discuter des questions politiques et institutionnelles, des questions sécuritaires et de défense, des questions de justice et de réconciliation et des questions de développement. Les discussions vont durer au moins quatre semaines de discussions avec l’espoir d’aboutir à un accord dont la signature devra se faire à Bamako probablement en octobre prochain. C’est le vœu de la délégation du gouvernement.
Correspondance particulière.
Source: L’ Indicateur Du Renouveau 2014-09-02 14:50:05