La série des condamnations contre la répression à balles réelles des manifestants désarmés à Tamassa Kébé dans le cercle de Yélimané se poursuit. A suite de plusieurs hauts dignitaires du pays et de la diaspora malienne en France, l’honorable Soumaïla Cissé, chef de file de l’Opposition malienne emboîte le pas.
Le député élu à Niafounké déplore « l’utilisation des armes à feu dans le règlement d’un différend politique à Yélimané ».
Par conséquent, il demande au Gouvernement de « diligenter une enquête pour situer les responsabilités et punir avec rigueur les coupables ».
Pour rappel, le 15 décembre 2017, les forces de l’ordre avaient tiré à balles réelles sur des manifestants ayant pris d’assaut la mairie pour exiger le départ du maire de Tamassa Kébé.
Youssouf Z KEITA
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