Répression de la marche de l’opposition malienne du 2 Juin 2018: Un mauvais signal pour la tenue d’une élection présidentielle apaisée au Mali.

La marche de l’opposition malienne annoncée pour ce 2 juin à Bamako, a été  dispersée par les forces de l’ordre faisant des nombreux blessés.

L’itinéraire  des marcheurs  qui devait  les conduire de la place de l’indépendance à la bourse du travail  fut  stoppé net devant le siège d’ADP-MALIBA, à coup de grenade lacrymogène et de matraque.

La marche de l’opposition annoncée largement à la télé nationale ORTM et sur les réseaux sociaux fut frappée à la surprise générale   « d’une ’interdiction par le Gouvernement, sans aucune raison valable, de ladite manifestation. Le prétexte avancé est l’état d’urgence en vigueur depuis 2015 ».estime un communiqué de l’opposition.

Pour rappel cette marche de l’opposition avait pour objectif de

  • Protester contre la censure et la main-mise du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta sur la radio et la télévision publiques;
  • exiger l’organisation d’une élection présidentielle transparente et crédible;
  • dénoncer la guerre civile au centre du Mali et l’instrumentalisation des difficultés de cohabitation intercommunautaire;
  • exiger la fin des coupures d’eau et d’électricité.

La  dispersion  de la marche de l’opposition malienne, dans la violence est un signal négatif  pour la tenue dans un climat de paix et de sérénité, le  premier tour de l’élection présidentielle du 29 juillet 2018 au Mali.

La Rédaction

DiasporAction.fr