Le bilan de l’année scolaire écoulée est la preuve du travail de fourmi effectué par le département de l’Education nationale sous la direction du ministre Kénékouo dit Barthelemy Togo.
En 2015-2016, on a enregistré 30,02 % d’admis au diplôme d’études fondamentales (DEF), 24,30 % au baccalauréat général, 23,74 % au baccalauréat technique, 37,43 % au Certificat d’aptitude professionnelle (Cap), 27,41 % au brevet de technicien 1 (BT1), 48,18 % au brevet de techniciens 2 (BT2), et 97,5% aux examens de fin cycle des Instituts de formation des maîtres (IFM).
Au total 3854 enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales (3668 pour l’enseignement fondamental, 117 pour l’enseignement secondaire général, 54 pour l’enseignement technique et professionnel et 18 pour l’enseignement normal) ont été recrutés et affectés. 407 enseignants des écoles communautaires ont été intégrés dans la fonction publique des collectivités territoriales.
Ces opérations n’ont visé qu’un seul objectif : réduire la fracture entre régions et réaliser le maillage territorial le plus complet possible, a indiqué le MEN. Elles ont permis, outre la relance de l’éducation, le soutien aux efforts de scolarisation, notamment dans les régions du Nord du pays par la construction et l’équipement de 792 salles de classes pour l’enseignement fondamental, la réhabilitation de 200 autres et la réalisation de 111 points d’eau.
Au regard du ralentissement manifeste du taux de scolarisation du fait essentiellement des effets de la crise sécuritaire, il a été procédé, pour des raisons d’équité, à l’ouverture de 536 centres de stratégies de scolarisation accélérée/passerelles (SSA/P) dans les Centres d’animation pédagogique (Cap) des Académies d’enseignement (AE) de Bamako, Kayes, Kita, Nioro, Dioïla, Kati, Koulikoro, San, Ségou, Bougouni et Koutiala et l’ouverture de 89 autres dans les Cap des AE de Gao et Tombouctou.
Le soutien aux efforts de scolarisation est davantage marqué par la création et l’animation de 579 cantines scolaires dans les zones d’insécurité alimentaire. En matière d’éducation non formelle, 1098 Centres d’éducation pour le développement (CED) ont été créés au terme de la campagne 2015-2016. Ces centres sont fonctionnels dans toutes les Académies d’enseignement, excepté celle de Kidal.
Dans le cadre de la gestion de l’école en mode décentralisé, 1332 comités de gestion scolaire (CGS) fonctionnels ont été mis en place et leurs membres ont été formés à leurs rôles et responsabilités. Ce processus de renforcement des compétences des représentants des communautés en vue de leur implication dans la gestion de l’école sera poursuivi en 2016-2017.
En matière de promotion et de valorisation des langues nationales, le gouvernement a adopté, lors de sa session du mercredi 14 septembre 2016, un projet de loi fixant les modalités de promotion et d’officialisation des langues nationales. Celui-ci s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique linguistique du Mali adoptée en décembre 2014.
En effet, malgré les efforts fournis par le gouvernement de la République et ses partenaires, les actions engagées et les réformes entreprises par le département en charge de l’Education nationale, les taux de redoublements et ceux des échecs aux examens scolaires restent élevés.
Le ministre promet d’améliorer ces résultats pour le meilleur de l’éducation au Mali.
Ousmane Daou