Pour sa rentrée politique 2016, le Parti pour la Renaissance nationale ( Parena) tiendra, le samedi 20 février dans les jardins du Palais de la culture, un espace de rassemblement et de luttes démocratiques et citoyennes intitulé : « JIGIYA NI LAHIDU KÈNÈ », le rendez vous de l’espoir et des promesses en français. En plus d’être un cadre de dénonciation de l’incapacité du pouvoir à faire face aux problèmes du Mali, l’espace servira, aussi, selon les premiers responsables du parti, à inspirer l’espoir chez les Maliens.
Les responsables du Parena ont animé hier, jeudi 18 février 2016, un point de presse au siège de leur parti à Bolibana. L’objectif était d’informer l’opinion malienne de la tenue de la rentrée politique 2016, le samedi 20 février de 9 h à 13 h, dans les jardins du Palais de la culture. Ledit point de presse était animé par : Hamidou Diabaté, le 1er vice président du Parena, Djiguiba Keïta dit PPR, le secrétaire général du parti, Moussa Makan Camara et Sidi El Moctar Kounta.
Selon les responsables du Parena, l’espace de rassemblement et de luttes démocratiques et citoyennes intitulé : « JIGIYA NI LAHIDU KÈNÈ » vise les objectifs suivants: lutter contre la mauvaise gouvernance, la corruption et la gabegie, l’humiliation de notre nation, l’immixtion de la famille dans les affaires publiques, le chômage des jeunes, la pauvreté, le terrorisme, une application diligente de l’accord d’Alger. « Nous organisons cet espace pour dire que ça suffit. Nous voulons dire qu’il est temps de dénoncer l’incapacité du gouvernement à faire face à l’insécurité, à faire face à l’abandon du Nord, à faire face à toutes les difficultés auxquelles le pays est confronté », a déclaré Djiguiba Kéïta.
De son avis, l’espace jigiya ni lahidu kènè est une opportunité que le Parena veut donner aux couches les plus populaires du pays, à la classe politique et à la société civile de parler du Mali qui va mal pour que les gouvernants sachent que le pays va effectivement à la dérive.
Cette activité majeure du parti du bélier blanc, selon Djiguiba Keita, est, aussi, l’occasion pour dire que l’espoir est permis. Un espoir qui est incarné par le Parena. «Les gens commencent à désespérer du Mali. Nous voulons dire que c’est vrai que ça va mal, mais nous voulons dire que l’espérance existe par le Parena et d’autres. L’espace c’est pour dire que l’espoir existe. Ceux qui sont au pouvoir ne sont pas à la hauteur, mais sachez qu’il y a d’autres Maliens qui sont à la hauteur comme nous », a expliqué le secrétaire général du Parena. Avant d’ajouter que malgré les difficultés, il y a des hommes qui peuvent prendre la relève. « IBK est un président qui a été élu, mais il n’avait pas une idée exacte de ce qu’il faut faire pour sortir le Mali de l’ornière. Quand nous nous allons promettre nous allons le faire.»
Pour sa part, Sidi El Mouctar Kounta a indiqué que cette activité du Parena a pour but de cultiver l’espoir. « Djigiya, c’est l’espoir. Pas l’espoir qui fait rêver et après il n’ya rien, mais le vrai espoir pour le pays. Ce pays a besoin qu’on continue à croire en lui, à croire en ses fils, à croire à nos projets et à nos capacités à relever le pays. L’espoir devient aujourd’hui le mot le plus important de notre pays. Il faut emmener le pouvoir à revoir ses copies. On peut emmener le pouvoir à aller de l’avant, dans le sens où le pays l’attend. Il faut un gouvernement aux affaires et non un gouvernement dans les affaires », a-t-il dit.
A noter que lors de cette rentrée politique, le Parena prévoit de mettre les petits plats dans les grands. En plus des interventions, des sketchs, des artistes de renoms comme Mylmo seront de la partie. «Ces artistes vont chanter contre la corruption, contre la mainmise de la famille sur l’Etat, bref tout les thèmes que le Parena dénonce depuis deux ans et demi », a déclaré Djiguiba Kéïta.
Madiassa Kaba Diakité